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Propos du père François du 19 10 2010

Publié le 20 octobre 2010 par Maurice Puault

 

Romainville le 19 octobre 2010

Propos du père François

Quand une amie m’a prévenu hier au soir, de la présence sur mon e-mail, de trois textes nauséabonds, je ne me suis même pas levé (j’étais au lit, lisant un article du Monde sur Mitterrand et la peine de mort pendant la guerre d’Algérie – j’y reviendrai)

J’ai lu les trois trucs ce matin, et, comme je suis naïf, j’ai pensé qu’un militant de la droite extrême s’était procuré la liste de mes destinataires, et ma première réaction a été de demander à mes correspondants (et je le redemande instamment) d’identifier, si c’est possible, l’auteur des trois écrits « asavoiraussi@gmail. com ».

Et, comme les écrits étaient aussi outranciers que ridicules (dire que Martine Aubry est mariée à un « salafiste » !!!!!!...) je n’y ai pas attaché d’importance.

Je me suis dit que, pour s’arrêter à de tels propos, il fallait être ou ignorant, ou stupide ou les deux.

Et bien, de tels individus, il y en a eu, et ils ont même réagi avec tant de célérité que, petit à petit, j’en suis venu à me demander si les trois écrits n’étaient pas tout simplement une provocation destinée à déconsidérer les Propos du Père François. 1

D’où l’importance d’identifier le titulaire de l’adresse « [email protected] ».

Tout le reste est littérature et je compte sur vous.

Il y aurait une manière bien simple d’arriver à mes fins : déposer plainte, comme tu me le conseilles, Jacqueline, mais je répugne à le faire car je hais les prétoires.

Venons-en à ceux qui demandent à être rayés de la liste de mes destinataires.

Pour la plupart, je n’ai pas compris s’ils voulaient l’être définitivement ou simplement ne plus recevoir la production de « J. Français ».

Dans l’immédiat, je ne les radie donc pas (qu’ils réfléchissent ; en partant, ils font le jeu des provocateurs…) ; mais s’ils insistent, je me ferai un plaisir d’obtempérer.

Trois, en revanche, sont très clairs et seront rayés après le présent propos :

La première est une épicière (pardon, une pharmacienne) plus soucieuse de son tiroir-caisse que d’idéologie et dont je me suis toujours demandé pourquoi elle avait demandé à figurer sur ma liste.

Le deuxième, c’est Steeve Baccarard, qui, lui, demande à deux reprises sa radiation.

J’accepte avec d’autant plus de plaisir que cela répond à mon secret désir.

Depuis que je l’ai vu se précipiter en frétillant à Lisbonne à la suite de la maire Valls, j’ai commencé à devenir dubitatif. 2

Quand la journaliste de Mediapart, dont il avait annoncé à sons de trompe la venue au comité de la pompe, s’est avérée nulle et non avenue, j’ai commencé à m’inquiéter.

Quand on m’a ensuite appris qu’il semblait être à l’origine du départ du comité de la pompe de la plupart des « respiriens », il n’a pas vraiment monté dans mon estime, et je l’aurais bien éliminé moi-même si je n’avais pas craint de l’humilier publiquement.

Je réponds en tout cas positivement à sa demande en espérant qu’un jour, il voudra bien nous expliquer en échange de quoi il a obtenu que les lions de Respiro se transforment en moutons.

Adieu Steeve ; tu m’avais fait plutôt bonne impression au début ; je te souhaite la vie que tu mérites.

Venons-en enfin, « last but not least », à notre magnifique conseiller régional, j’ai nommé Philippe Guglielmi.

Mon cher Philippe, une fois de plus, tu me déçois, et j’ai du mal à imaginer que le vieux renard que tu es n’ait pas senti que tu te trouvais en face  d’une provocation. 3

Ou bien pire, tu l’as senti (car je ne veux pas croire que tu en soies le complice) et tu en profites pour me porter le coup de pied de l’âne.

Et te voilà qui ressors ton vocabulaire d’un autre âge, parlant de « sursaut républicain » (comme en d’autres temps, tu stigmatisais le « communautarisme ») pour une affaire qui n’a rien à voir.

Tu es vraiment indécrottable et je te répète une dernière fois, avant de te passer à la trappe sur ta demande, que je ne manie ni l’insulte, ni la diffamation.

Quand je dis, par exemple, que ton beau-frère, Jean-Claude Lotti, a, alors qu’il était maire-adjoint chargé des affaires économiques, vu l’un de ses fils recruté à la mairie, l’autre chez Nexity, merveilleuse coïncidence, je ne fais que rapporter des vérités désagréables.

J’avais dit que je n’en reparlerais plus, mais c’était bien sûr à condition que tu ne viennes pas me chercher des noises.

C’est mon petit « sursaut républicain » à moi.

Adieu, Philippe, je t’aimais bien par certains côtés et tu aurais pu continuer à me lire comme je continue à parcourir le torchon municipal.

Je te souhaite à toi aussi la vie que tu mérites, remplie d’honneurs, de décorations et de beaux discours.

C’est tout ce que tu mérites.

Salut à tous

François Le Cornec

PS : Il va de soi que ce « propos » est le dernier que je consacre à ce problème subalterne (tu as raison, Denis).

Je me contenterai, si la provocation continuait, de tenter de faire identifier l’auteur (j’ai déjà une petite idée) et je révélerai son nom à l’opinion publique. 4

PS : et dire que je conseille à J-L Abiven de « faire court »…

Commentaires de Maurice


1 : C'est aussi ce que je pense et donner de l'importance à cet individu est lui faire de la publicité. L'ignorance est la meilleure solution en le mettant en indésirable.

2 : Comme quoi, il faut se méfier de ceux qui sont plus royalistes que le roi, c'est connu, mais souvent nous tombons dans le panneau. Était-il sérieux lorsqu'il est venu ou était-il dès le début, là pour diviser ?

3 : Philippe n'a pas trop le choix, il ne dit rien et il est considéré comme complice ou approuvant les propos.

4 : Avant, demande à ton Fournisseur Accé à Internet (F.A.I.) de te donner des infos en lui donnant ceux de l'expéditeur, tu ne les auras pas NORMALEMENT, mais sait-on jamais ?


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