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Un Milan totalement inexistant a été nettement battu par un Real Madrid brillant et dominateur. L'équipe d'Allegri a frôlé la correction : le Real a marqué deux buts en deux minutes mais a dominé les 90 minutes du matches en donnant même l'impression de ralentir volontairement pour ne pas alourdir le score et humilier son adversaire. Les Rossoneri ont pris l'eau de toute part, avec une défense fébrile, un milieu de terrain complètement dépassé face au dynamisme et à la fraicheur de l'adversaire et une attaque, certes mal servie, mais très peu inspirée et bien muselée.