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En écho aux "propos du père François"

Publié le 21 octobre 2010 par Maurice Puault

 

Romainville, le 19 octobre 2010.
En écho aux "propos du père François" :
http://lesgrands-champs.over-blog.com/article-propos-du-pere-françois-59070761.html
"On a tort de croire que tout ce qu'on écrit passe inaperçu."
Charles-Albert Cingria.

L'heure de quelle relève est venue, père François ?
Si cette relève signifie le remplacement d'un homme par un autre, ce temps-là n'est pas venu. En pointant mon nez dans le paysage, je viens seulement grossir les rangs de ceux qui tiennent les remparts de la raison dans cette ville. L'heure qui est venue, c'est celle de l'arrivée de nouvelles bonnes volontés à vos côtés. En signant mon premier texte chez Bruno Bellegarde il y a quelques temps, j'ai voulu en quelque sorte écrire mon nom dans le rôle de conscription. J'ai voulu vous signifier à tous que vous étiez un de plus.
Lorsque vous écrivez, François : "(...) un nouveau venu dans le paysage politique local me conforte à la fois dans mon désir de laisser la place ...et dans celui de continuer le combat", je ne retiens que ce deuxième désir. Hélas, plus loin vous poursuivez : "(...) je suis ravi de lui laisser la place et de me contenter désormais de billets d'humeur"...

J'écris donc aujourd'hui pour dire que si vous laissez la place, je remballe aussi ! Je ne me sens en droit de parler que si un gars comme vous existe dans les parages pour m'empêcher parfois de dire> des bêtises. Je prends ma place à vos côtés ET vous continuez le combat par vos billets d'humeur ; voilà comment je vois les choses.
Si vous saviez le nombre de Romainvillois qui vous lisent, et parmi eux combien font partie de cette nouvelle génération d'arrivants, vous auriez pleinement conscience que l'heure de votre relève n'a pas sonné. Il arrive que dans certaines carrières, nous souhaitions y entrer parce que, précisément, nos aînés y sont encore.
Si, différemment, cette "relève" est pris au sens de la hausse de l'exigence politique des citoyens Romainvillois, alors oui, l'heure est venue de cette relève. De plus en plus de citoyens ont cette conscience que le sort de leur ville - et de leur vie - ne doit plus jamais être scellé par les urnes, et que ce jeu démocratique obligé (on n'a pas trouvé mieux depuis les grecs anciens), n'autorise pas
l'équipe gagnante à tous les pillages. Nous demandons à nos élus de gérer pour six ans notre façon de vivre, pas de nous la dicter 1. Le temps où une équipe (je devrais dire une bande 2) municipale arrivait sur une ville comme une nuée de doryphores doit être définitivement révolu. La ville est à nous 3, chaque jour et chaque heure, et nos élus sont nos mandataires. Ils ne sont pas nos maîtres 3, nous ne sommes pas leurs serfs. S'il faut aider à élever encore cette conscience des choses de la politique au plus beau sens du terme, alors je viens, dans ce cas seulement, faire ma part de "relève".

Salut à vous, François.


Jean-Luc de la rue du Camp (un peu jaloux de Maurice des Grands Champs je prends aussi, pour une fois, un nom à particule !) 4

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Commentaires de Maurice


1) Avec l'équipe actuelle, ce n'est pas gagné, des élus en ont fait les frais lors de la 1re mandature de not'bon Maire.

2) Des familles avec leurs copains seraient plus justes ! (Je n'écris pas coquins... hein, je ne l'écris pas)

3) Cela me rappelle un slogan qui a fleuri sur nos murs romainvillois il y a environ un an.

4) Pas de ça s.t.p. !


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