Quantum Theory est un TPS développé par Tecmo Koei. On pourrait presque dire qu’il s’agit d’une copie de Gears Of War « japonisé », mais ce serait dans ce cas là une vraie erreur de notre part. En effet, dans l’aspect visuel, les skins ont de fortes ressemblances (des humains super balaises avec des armures-de-la-mort-qui-tue, des monstres armés ayant un peu la forme humaine, …) et dans le gameplay, il en est de même : le but étant de bien se cacher derrière les murs, les voitures, … afin d’esquiver la furie des aliens, blabla … Mais, sachez que déclarer que Quantum Theory est un jumeau du fameux Gears of War serait tout simplement un affront !
Le grand musclor du jeu
L’histoire se passe dans un monde fictif (heureusement !) où la « Diablose » (un mal qui transforme les humains en monstres) est plus que présente. Vous incarnez un gros tas de muscle, Syd, et sa grosse arme de bourrin. On ne connait pas grand-chose sur cet adorateur de muscu’, mais on sait que son but est de détruire toutes les tours possibles. On ne connait ni la fonction ni l’origine des tours. Syd se retrouvera dans une de ces tours et y restera pour un bon moment (vous passerez la majorité du temps dans cette tour … Pas très amusant …). Il devra accomplir sa mission dans cette même tour. Il croisera ensuite le chemin d’un « fantasme » … enfin je veux dire un personnage nommé Filena, créée par nos amis japonais que je qualifierai de « rêveurs ». La jeune femme n’aura forcément pas le même but que Syd, notre héros, mais tâchera tout de même d’être utile. Le scénario du jeu consiste à retenir le plus longtemps possible les mystères de Quantum Theory, afin de vous surprendre avec leurs révélations et autres choses du genre, ce qui est également typique aux jeux japonais. Rassurez-vous, j’aime bien les jeux japonais, donc cela prouve que je reste tout de même objectif.
La belle de la série, un vrai fantasme japonais
Attaquons-nous enfin aux détails du jeu. Dans un premier temps, les graphismes de QT restent quelque peu limités. On peut le remarquer dès le début du jeu. Lors de la première scène, de nombreux rochers et fragments de murs (ou d’escaliers) constituant les plateformes où les personnages posent les pieds se brisent et s’effondrent comme des petits pains. Le détail qui tue : ces fragments ont une forme complètement polygonale ! C’est ainsi l’occasion d’apprendre à vos enfants les formes géométriques !
Question graphisme, tout semble très carré. Cependant, le graphisme n’est pas le seul détail relié à la géométrie : les mouvements des personnages sont très simples, pas « beaux » du tout et irréalistes. Cela nous laisse constater que QT est doté d’un moteur physique très modeste.
Meurs ! Monstre !
Pour continuer dans les faces négatives du jeu, on pourra ajouter que le manque de fluidité, que ce soit en ce qui concerne les mouvements ou les scènes de bourrinage pure, handicape beaucoup le joueur. On pourrait presque croire qu’on lag des fois … Non seulement, il y a peu d’interactions possibles avec l’environnement, mais en plus il y a des chemins tracés qui ne mènent nulle part. Des vrais culs-de-sac !! C’est sans doute l’endroit d’où sortent les infectés. Ne courrez plus dans le vide à présent … Tournons-nous du côté des combats maintenant. Pour commencer, l’IA semble potable même si elle reste tout de même assez limitée. Les ennemis sont en effet capables de contourner le joueur (immobile ou mobile). Mais, il est clair que le bourrinage est beaucoup moins marrant quand on sait que tirer deux balles d’affilées sur un monstre est « inutile », c’est du n’importe quoi !
Wait & counter attack
Un monstre se recevant une première balle se déstabilise, or dans ce laps de temps, lui re-tirer dessus ne sert strictement à rien, les dégâts ne sont pas comptabilisés ! Aussi, il arrive souvent que quand on touche une cible, à couvert (après l’avoir un peu contourné, évidemment), ces ennemis possèdent la capacité de téléportation ! Non, en fait, c’est un bug … Piouh … Comment rusher comme un timbré et trouer le corps de ces ennemis ne méritant que l’extermination ? Je continue : il n’y a pas de combo au corps à corps. Les combats rapprochés sont alors très ennuyants, surtout quand il n’y a pas de verrouillage de cible (vous pouvez frappez carrément dans le vide, au lieu d’enchaîner le monstre au corps à corps). Pour couronner le tout, les décors sont carrément redondants …
J’ai alors le plaisir de vous annoncer que Quantum Theory est une « copie » de Gears of War ratée. Malgré le fait que le jeu se soit « inspiré » d’un des géants de la Xbox, l’inspiration des japonais a été mal représentée et mal exploitée. Il est alors clair que toute copie mal faite aboutira à quelque chose qui n’a ni queue ni tête. Tout ça pour dire que Quantum Theory n’est pas non plus le genre de jeu à passer dans la poubelle après quelques heures, mais il est loin d’être un bon jeu. Je dirais que le jeu reste « potable », même si il ne restera pas dans les annales.
Score: 2 out of 5 stars
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