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Pourquoi ce silence ?

Publié le 22 octobre 2010 par Ruminances

bovide.jpgToutes les composantes du peuple sont dans la rue, jeunes, vieux, lycéens, étudiants, chômeurs, précaires, travailleurs chenus et employés encore inexpérimentés, hommes, femmes. Dans tous les secteurs des blocages se construisent, se reforment malgré les forces de l’ordre, persistent, s’étendent. Partout les travailleurs sont excédés de ces « autorités » qui « n’ont pas mandat » quand cela les arrange, mais qui vont jusqu’au bout de leur entêtement quand c’est un effet de leur front buté et de leur aveuglement en faveur de leurs « amis ».

Cependant, on n’entend nulle part les opposants « officiels », ceux qui peuvent avoir accès aux médias qui font le plus d’audience, oser crier à ce troupeau malfaisant, pervers et content de lui-même :  » Mais partez, cassez-vous, c’est fini, vous avez fait assez de mal, maintenant il va falloir reconstruire ce que vous démolissez avec allégresse et opiniâtreté ». Personne ne frappe du poing chez les « grands » animateurs (on ne dira pas journalistes, ce serait leur faire bien trop d’honneur), afin d’asséner en haut ce que hurle la France du bas. Pourquoi ? est-ce manque de courage ? Est-ce parce que cette pseudo-opposition est en réalité parfaitement d’accord, au point de lâcher des lapsus révélateurs en direct sur les plateaux télé ? Est-ce parce que des accords sonnants et trébuchants ont scellé le sort de ceux dont le seul défaut est de travailler dans le système, faute d’autre possibilité ? Qui paiera ce démantèlement de toutes nos institutions, en particulier de celles mises en place par le CNR ? Faudra-t-il léguer à nos descendants les fruits vénéneux de la folie de ces casseurs en cravate ? Comme Madame Thatcher, ceux-ci seront-ils plus tard exonérés de toute peine, faute d’avoir encore toute leur tête ?

Il faut le crier à la face de la classe gouvernante. D E H O R S ! ! ! . . .

Les parlementaires doivent être renvoyés dans leurs foyers, le président doit présenter sa démission définitive, tout de suite, pendant qu’un certain prétendant au trône n’est pas encore en mesure de se présenter à la succession, engoncé dans sa direction du FMI où il fait le plus de mal possible. Le PS doit avouer sa position fausse, sa fausse orientation à gauche et ses vraies ambitions très déplaisantes, sa dépendance envers l’Internationale du Fric et son hostilité envers le peuple.

A tous ceux-là, Démission et opprobre.

« …Le peuple souverain s’avance

Tyrans, descendez au cercueil… »


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