Je viens de découvrir le manifeste du mlg, ça décape !. Je vais passer plus de temps sur leur site et le mettre dans mes liens favoris si affinité.
Pour l’instant je vous livre, ci-dessous, un extrait sur la raison pour laquelle il ne faut pas sauver le régime des retraites : C’est du MLG pur et dur et là aussi ça décape :
"Nos régimes de retraite ont deux défauts majeurs : ils sont structurellement déficitaires et outrageusement injustes. Dans l’espoir, sans doute vain, d’en limiter à moyen terme les déficits, le gouvernement a choisi de les rendre un peu plus injustes encore. Plutôt que de réformer à la marge ce système en déroute, le MLG propose de lui substituer une logique nouvelle, à la fois plus solidaire, plus efficace et plus respectueuse des choix de vie de chacun.
Conçu après la seconde guerre mondiale pour des salariés qui travaillaient à plein temps et faisaient carrière à vie dans leur entreprise ou administration – dont un tiers seulement atteignait l’âge de toucher une pension – notre système de retraites est désormais inadapté, face à l’évolution démographique et aux mutations de l’organisation du travail.
En faillite patente – et la réforme annoncée n’inversera pas la tendance à terme –, ce système perpétue par ailleurs autant d’iniquités et d’injustices qu’il compte de régimes particuliers. On n’en dénombre pas moins de 538 à ce jour : une opacité institutionnelle bien pratique pour camoufler petits et grands privilèges.
En effet, la prétendue solidarité républicaine que le système est supposé garantir aux Français – et que le monde entier nous jalouserait – ne se vérifie que par une étonnante logique de répartition :
« Solidarité » de ceux qui n’ont pas pu cotiser pleinement tout au long de leur carrière, essentiellement les mères de famille et les personnes les plus fragiles, au bénéfice de ceux qui ont eu des carrières longues et régulières, privilège de la fonction publique et de la grande entreprise ;
« Solidarité » de ceux qui vivront le moins longtemps, à commencer par les ouvriers qui exercent des métiers pénibles, au bénéfice de ceux qui vivront le plus longtemps, et ont les meilleures conditions de vie : les cadres supérieurs et les fonctionnaires les plus choyés, en caricaturant à peine."