Magazine

Wolfgang amadeus phoenix

Publié le 22 octobre 2010 par Acrossthedays @AcrossTheDays

WOLFGANG AMADEUS PHOENIX

On les connait les français de Phoenix, les Versaillais, les pas trop-banlieusards-pas-trop-parisien qui vous ont attiré quand vous étiez en petite classe, il y a dix ans, grâce à un tube à la hauteur de ce qui se faisait de mieux à l’époque de la French Touch, If I ever feel better. Ca reste un bon souvenir lorsque l’on a 12 ans à tout péter. Et puis lorsqu’on s’en rapelle encore quand c’était passé la première fois, avec des oreilles qui n’en croyaient rien. C’était même la pauvre sono du bus d’école qui m’en donna les premiers passages et qui m’en a fait l’honneur (au delà du brouhaha inculte des élèves évidemment). C’était cool, ça passait après du Stardust et du Modjo, et on écoutait Fun Radio avec le chauffeur.

Dix ans plus tard, Phoenix n’est plus ce genre de petit groupe boutonneux à l’album qui aura été cool un temps, assez en tout cas pour chopper des filles à des soirées VIP et mettre enceinte une dizaine de groupies. Bien loin de l’image d’un groupe de jeunes délurés avec mèches à la mode, les Phoenix sont en 2010 des sortes de papa intellectuels (et non papy) rockers. Au quatrième essai sortie en mai 2009, les riffs (même s’ils en disent, fièrement, qu’ont les perçoit de moins en moins au fil de leurs albums) dictent toutes les chansons au pas de charge; la batterie est affinée et recherchée à la perfection en la personne de Thomas Mars – tout comme sa voix qu’il a su élever à un niveau qu’on ne pouvait pas deviner sur It’s never been like that; les claviers sont fabuleux, travaillés comme pour un conte pour enfants, comme s’ils provenaient d’un endroit merveilleux leur ayant demandé de s’apposer ici et puis là bas aussi, parfaitement, comme cela. En gros, dix ans de bon travail, d’un travail de groupe, de quatre mecs qui commencent à se connaître et qui nous ont offert à nous, auditeurs en 2009, le meilleur album pop français de la décennie 2000-2010. On ne fera pas mieux dans 10 ans.

Le mercredi 20 octobre, les quatre français étaient aux anges. Dans un Madison Square Garden plein à craquer, voilà le groupe en tête d’affiche, s’amusant à inviter les Daft Punk pour l’occasion et pour quelques reprises bien senties comme celle de Around The World / Harder Better Faster Stronger. C’est dans ce contexte là qu’une remise à niveau vue par le groupe himself sur chaque chanson de leur quatrième album, Wolfgang Amadeus Phoenix, ne fera pas de mal. Une mise à niveau après plus de 500.000 ventes du dernier opus d’un groupe qui a enfin explosé aux Etats-Unis et a enfin connu un semblant de critique positive à l’égard d’une presse à domicile qui les avait souvent méprisé. Après aussi une victoire bien méritée aux Grammy Award. Les Victoires de la Musique ? Aucune idée, ce groupe ne joue plus parmi la cour des petits.

WOLFGANG AMADEUS PHOENIX








Photobucket

Photobucket


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Acrossthedays 8489 partages Voir son profil
Voir son blog