Ils sont vraiment épatants, les viandards ! Non seulement ils n'hésitent pas à se cartonner entre eux (du moment que ça bouge, c'est bon signe, c'est la consigne, c'est là qu'on signe) mais ils mettent du piment dans leur merditude.
Tiens ! Lui (60 ans) par exemple : il a reçu une balle en pleine tête. Pas de détail. Il participait à une battue du côté de Serrières-en-Chautagne (nord de la Savoie), samedi 23 octobre.
Mais le truc a été à moitié fait.
Le chasseur touché n'est pas devenu mort immédiatement. A l'heure où je rédige ces lignes, il est même toujours vivant (certes, le pronostic vital est engagé).
Mais entre le moment où il a ramassé la bastos dans la cafetière et celui où les secours l'ont retrouvé, il s'est passé, nous dit-on, presque 4 heures !
Les gars du peloton de gendarmerie de haute montagne d’Annecy l'ont repéré en effet sur les coups de 20 heures alors qu'il s'était fait dégommer vers 16 heures.
T'imagine l'ambiance au sein du groupe des chasseurs pendant ce temps là ? Y'en a un qu'est claqué à 75% par la faute de l'un d'eux et ils attendent avec impatience, le crépuscule couvrant le massif, que les secours arrivent.
Ils ont parlé de quoi, d'après toi ? Du plaisir renouvelé de communier avec la nature ? De ces enfoirés d'écolos qui font rien qu'à pourrir leur saine activité ? Du nécessaire respect des consignes de chasse ?