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She’s the Sheriff

Publié le 25 octobre 2010 par Joeybassett

She’s the SheriffEn 1980, Suzanne Somers avait fait sa maligne en exigeant une énorme augmentation de salaire pour rester dans la sitcom Three’s Company, allant même jusqu’à sécher les tournages. Elle avait été poliment remerciée et son numéro de téléphone avait été consciencieusement égaré durant les années suivantes qui ne lui offrirent qu’une paire d’apparitions. Mais, comme le veut la légende, après sept années le sortilège cesse, on veut bien lui refaire confiance pour interpréter le rôle principal de cette sitcom, dont le concept est comme un domino qu’on fait basculer sur un autre : papa sheriff décède, maman seule et ruinée avec ses deux enfants, maman devient sheriff à la place de papa. Et comme le veut le genre, ça ne dégaine pas, ça ne dérape pas dans les virages et ça ne se jette pas sur les capots. Ça remplit des rapport, ça rigole, ça porte un uniforme repassé et ça rigole encore.


She’s the Sheriff
Autour de Suzanne, alias Hildy Granger pour la circonstance, il y a ses deux enfants Kenny et Allison, interprétés par Taliesin Jaffe et Nicky Rose et il y a sa maman qui lui file heureusement un coup de main à la maison (Pat Carroll qui a joué dans tout un tas de sitcoms auparavant, de Make Room for Daddy à Too Close for Comfort). Tout le monde n’apprécie pas la nomination d’Hildy : l’officier Rubin enrage de s’être fait coiffer sur le poteau par une femme et qui lui est interprété par George Wyner (Matt Houston, Hill Street Blues…). Il y a trois autres policiers au commissariat, chacun avec son petit caractère gentil et pas trop exagéré. Ils sont joués par Lou Richards (il avait un rôle récurrent dans la série Gloria), Guich Koock (Carter Country, Lewis & Clark) et Leonard Lightfoot (vu dans la sitcom Silver Spoons). Les performances sont honnêtes, mais bien insuffisantes pour envoyer quiconque chercher un prix (Wyner sort quand même nettement du lot). À la réalisation et à l’écriture, ce sont de bons techniciens mais qui manquent ici d’inspiration ou de motivation.

Je n’ai vu que quelques épisodes de ce programme, mais ils ne m’ont pas donné envie de voir des autres. Ce n’est ni ennuyeux ni repoussant, mais on a l’impression que le show tourne sans cesse en sous régime. Et du coup, il manque toujours ce brin de piment qui donne du goût à toute la sauce. Ça se veut féministe par moments, mais ça sonne gentillet et surtout c’est très en dessous de la moyenne des sitcoms concurrentes du moment comme Perfect Strangers, Married with Children, The Cosby Show… etc… Cela n’empêche pas les diffuseurs d’y croire et de renouveler la série pour une deuxième saison, mais même déplacée à un nouvel horaire elle ne réussit à relever son audience et fut pliée sans que personne ne se plaigne. Et personne ne se plaint aujourd’hui qu’il n’y ait eu aucun DVD édité.

J.B.

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