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Conception de référentiels de connaissances

Publié le 06 janvier 2008 par Isabelle Gauthier
Isabelle Gauthier
Gestion des connaissances
aucun commentaire A l'heure ou nous sommes tous submergés par l'information de toute provenance, de tout type, de tout format, la problématique de définition de référentiels de connaissance prend tout son sens. La déperdition de temps et de connaissance que l'on constate au quotidien milite pour une valorisation adéquate du capital informationnel de l'entreprise...Les rapports au travail sont désormais faits mobilité interne, de vagues de départ à la retraite, d'un taux de rotation de l'emploi élevé. Afin de permettre l'intégration rapide des nouveaux arrivants et faciliter leur appropriation, afin de tirer profit du savoir-faire des salariés expérimentés, le référentiel des connaissances opérationnelles devient central.
Un référentiel de connaissances est une centralisation, compilation, mutualisation de plusieurs informations afin de constituer un référentiel unique et complet. La difficulté: permettre des clés d'entrée dans le référentiel, qui soient utilisables par une grande variété d'utilisateurs aux profils et aux besoins différents.
La constitution d'un référentiel permet de compiler une somme d'informations techniques sur des produits, secteurs, clients, outils. Mais c'est aussi l'occasion d'y ajouter la connaissance tacite autour du sujet cible, c'est à dire les "bonnes pratiques" et retours terrain associés. Au delà de l'information de base, toute la valeur du référentiel est sa capacité à capitaliser sur l'expérience afin de permettre des gains de productivité et des économies pour les futures utilisations. En un mot: "ajouter l'intelligence collective à l'expertise individuelle" (J.M.Penalva et J. Montmain, du CEA).
Réussir la constitution d'un référentiel nécessite d'avoir quelques points clés en tête:
  • Le référentiel doit être évolutif: sans une structure qui lui permette de grandir, de s'élargir et de se transformer, il sera périmé dans l'année...La gestion du multilinguisme peut être importante même si l'initialisation est réservée à une langue.
  • De même, pour être exploitable, il faudra le penser selon les normes en vigueur, et lui permettre d'être interrogé par des outils autres (moteurs, portails...).

  • La mise à jour collaborative du référentiel sera la clé de son évolutivité et de sa mise à jour. On peut s'appuyer sur des experts volontaires, en stimulant leur contribution et en leur confiant des responsabilités sur une partie du référentiel. Ainsi, les contenus sont auto-gérés, mais attention toutefois à ne pas perdre une vision globale cohérente.
  • Enfin, et c'est le critère central, pour qu'il soit exploitable par les utilisateurs finaux, il doit pouvoir gérer plusieurs types d'indexation des contenus (thésaurus, terminologies...). Le choix des outils d'indexation et de recherche doit donc être avisé.

On peut y adjoindre des modalités de parcours des contenus qui soient le plus intuitives et progressives possibles, en recourrant à des accès de type e-learning. L'objet d'un prochain billet....

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