Homme de gauche (exclu du PS il y a 3 ans), il était surtout connu pour ses sorties médiatiques un peu virulentes. Il souhaitait mourir sur scène, comme Molière. Il avait en début d'année lors de la campagne des régionales annoncé à la télé qu'il voulait "mourir au combat". Son voeu a été exaucé, puisqu'il est décédé hier dans son bureau du Conseil Régional alors qu'il signait un parapheur.
Outre ses sorties médiatiques bruyantes, on retiendra de Georges Frêche un homme politique de terrain, qui a beaucoup donné de sa vie pour Montpellier, aujourd'hui 8e ville de France, puis pour la Région dont il avait jusqu'alors la présidence. Bâtisseur, proche du peuple, Georges Frêche était aimé par ses concitoyens.