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Sarah Palin s'est approprié le scrutin du 2 novembre en le modélisant comme premier tour pour 2012 dans des conditions qui vont durablement changer le timing des prochaines présidentielles.
Plus le 2 novembre approche, plus la leader républicaine prend toute la lumière.
Elle crée les audiences les plus fortes, les plus mobilisées.
La moindre initiative, heureuse ou moins adroite comme la discussion sur l'irrespect au "flag code" (voir vidéo ci-dessous) de sa part, structure le débat politique global.
Bref, elle prend toute la lumière parce que le 2 novembre a été transformé pas seulement en vote sanction contre Obama mais surtout en 1er tour pour 2012.
Elle a réussi, dans des conditions initiales peu favorables, à s'inscrire en marqueur de la vie politique américaine. C'est l'étape qui autorise tout. Elle ne garantit pas les victoires mais elle ouvre tout l'espace.
Cette réalité montre également, voire surtout, que désormais la campagne présidentielle est permanente.
D'ordinaire, elle s'ouvrait au lendemain des élections à mi-mandat. Maintenant, elle commence à l'issue même de la première année d'installation du Président élu. C'est cette accélération du rythme qui a été la principale et gagnante nouveauté portée par Sarah Palin.