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Sarkozy cherche l'affrontement - Retraite à 60 ans pour tout le monde

Publié le 26 octobre 2010 par Unpeudetao

(CGT ENTRETIEN DE LA VILLE DE PARIS)

Le mouvement de contestation contre la réforme des retraites, se durcit, reste largement soutenu par la population de notre pays.

Plus de 70 % des français rejettent le projet, réclament l’ouverture de vraies négociations, estiment que la mobilisation doit se poursuivre. ( Cet état de l’opinion se vérifie dans les défilés, les grèves, les blocages qui se succèdent et se solidarisent ).

La seule réponse de l’Elysée : C’est le débat guillotine à l’Assemblée nationale, son intervention pour stopper le débat au Sénat. Répétant inlassablement, la même chose, à savoir qu’il n’y aurait pas d’autres solutions, que celles proposé par l’Elysée.

C’est bien un signe de faiblesse. Bousculé par la mobilisation massive des salariés, soutenue par la jeunesse de notre pays, contre leur réforme des retraites le président de la république, et son gouvernement vont encore plus loin dans l’affrontement.

A travers cette réforme, ils envoient les forces de l’ordre, Police, CRS, Gendarmerie, pour déloger les grévistes, brutaliser les manifestants, interpeler les militants, les jeunes lycéens, avec mise en garde à vue, comparution immédiate et emprisonnement.

C’est la volonté d’empêcher le droit de grève

Le droit de manifester

Le gouvernement perd son sang froid !!!

« Vous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir » (Lettre de Guy Moquet)

En 2007, Sarkozy tentait de récupérer le combat de Guy Moquet, jeune résistant, fusillé à 17 ans, pour avoir défendu, avec beaucoup d’autres, les valeurs de fraternité, de solidarité et de paix.

C’est grâce à leur combat que nous avons, à la sortie de la guerre, mis en place un système solidaire, les services publics, la sécurité sociale, la retraite par répartition, etc…

Avons-nous le droit de laisser ce gouvernement casser ce système qui a été construit avec le sang des travailleurs, pouvons-nous oublier ce pourquoi ils se sont battus ?

Même votée, la loi peut être retirée définitivement, pour enfin ouvrir un grand débat public.

Résistons, aujourd’hui, demain, pour faire plier ce gouvernement, pas de pause.
Chacun d’entre nous a sa place dans ce mouvement, on ne lâche rien !

Prenons nos responsabilités, participons aux grèves et aux manifestations du jeudi 28 octobre 2010 à 13 h 00 de République à Saint-Augustin et celle du samedi 6 novembre 2010

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Le site de la CGT ENTRETIEN DE LA VILLE DE PARIS :

http://entretien-cgt.org/


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