Gaspillage des impressions
Dans un article précédent, le nombre de 31 pages par personne et par jour était annoncé par une étude Lexmark. Les plus mauvais élèves étaient les espagnols avec 41 pages par personne et par jour en 2007.
Une nouvelle étude de Kyocera cette année sur les employés anglais n’est pas plus encourageante. 37% des employés considèrent que le nombre d’impression a augmenté cette dernière année. Les employés interviewés annonce en moyenne 10 000 pages par an soit 45 pages par jour. Selon l’étude sur ces 10 000 pages, 6 800 sont non nécessaires.
- 2100 pourraient être imprimées en recto-verso
- 1600 pourraient être lues à l’écran
- 1100 sont imprimées en version brouillon
- 800 sont dupliquées
- 600 sont des mauvais documents
- 600 sont laissées sur l’imprimante
Alors quelles sont les bonnes pratiques pour réduire ces chiffres ? Dans un précédent article Fred Lohier avait listé 9 bonnes pratiques. Cette étude nous permet de confirmer certains points par l’interview des 1000 employés : il faut mêler des actions individuelles et des actions de la société.
78 % des employés pensent que la plus grosse responsabilité revient à eux contre 22 % qui pensent que c’est la compagnie qui est le plus responsable. Le premier groupe imprime 38 pages par jour contre 65 pour le deuxième groupe. Il est donc clair que la mise en place d’action dans la société cible plutôt ce deuxième groupe. Pour le premier groupe la lecture de greenit.fr suffira !
Autre phénomène, il ressort que les personnes qui utilisent des imprimantes personnelles impriment 3 fois plus que ceux qui utilisent des imprimantes partagées. De plus ce deuxième groupe applique plus facilement les bonnes pratiques ( 20% ont plus imprimés contre 48% pour le premier groupe).
Dernier constat, concernant les messages dans les mails en bas de page, plus de la moitié pensent que cela est inutile.
En résumé, un peu d’effort est nécessaire de la part de la plupart des utilisateurs, quelques règles pour les plus réticents, de l’automatisation pour les têtes en l’air et plus d’imprimantes partagées.
Source : Kyocera Mita