Le mouvement de grève contre la réforme des retraites touche à sa fin, mettant un terme à un risque de pénurie de carburant qui dans de nombreuses stations-service n’aura pas été simplement un risque de pénurie, mais bien une pénurie, causant un réel « préjudice moral » selon le ministre de l’Economie Christine Lagarde.
Coûtant chaque jour 200 à 400 millions d’euros à l’économie nationale, la grève a aussi causé quelques soucis aux automobilistes français obligés de faire la queue pour payer leur carburant plus cher aux stations-service, quand par chance ils en trouvaient. Aujourd’hui le manque de carburant ne touche « que » 25 % des stations-service. C’est beaucoup dans l’absolu, mais c’est bien peu relativement à la situation de la semaine dernière : 75% des sites d’approvisionnement manquaient alors de carburant.
Les raffineries quant à elles restent largement touchées, puisque seulement trois des douze sites touchés par le « mouvement social » (qui se caractérise par l’immobilisation de la société) ont été récemment libérés, soit par les forces de l’ordre, intervenues pour faire respecter la loi, soit par les grévistes eux-mêmes, gagnés par la lassitude.
De nouvelles (im)mobilisations sont prévues pour le jeudi 28 octobre et le samedi 6 novembre.