Revue de presse - publié le 28/10/2010 par l'INRA
Les chercheurs de l’unité Xénobiotiques de l’INRA de Toulouse montrent pour la première fois par des tests ex vivo que le Bisphénol A (BPA), perturbateur endocrinien qui fait débat par sa présence dans certains emballages, peut pénétrer l’organisme humain par la peau. Ces travaux complètent une première étude qui avait révélé des taux importants de BPA dans l’organisme des personnes en contact régulier avec des tickets de caisse ou des reçus de cartes de crédit.
Le Bisphénol A (BPA) est un composant largement utilisé dans la fabrication industrielle des récipients en plastique de type polycarbonate, tels certains biberons. On le retrouve également dans les résines des revêtements intérieurs de boîtes de conserve pour aliments ou canettes de boissons. Or le BPA peut migrer de ces plastiques et résines vers l’aliment contenu, spontanément à très faibles doses et surtout si ce dernier est chaud. On le retrouve dans les urines, le sang et le liquide amniotique d’une grande majorité de la population européenne...
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