J'ai déjà dit ici ce que je pensais de certaines réalisations de la municipalité. Avant de les condamner définitivement, j'attends de voir ce que vont donner, une fois terminés, les deux lotissements, l'un situé rue Leroy Mary, l'autre rue Roger Jourdain. En me promenant à pied dans les quartiers ouest, hier, j'ai pu mesurer le niveau du rejet de ces nouvelles constructions par les riverains avec lesquels j'ai discuté et leur délicate intégration (c'est un euphémisme) avec l'environnement existant.
On dira : heureusement que les architectes ne sont pas obligés de refaire ce qui a été fait ! Complètement d'accord. Mais alors, et bien que ce soit du locatif aidé, on se doit d'exiger un bon niveau de qualité esthétique et une orientation qui tienne compte de la situation géographique des pavillons. Je n'ai jamais compris pourquoi les architectes (certains) orientaient les maisons au nord ou à l'est oubliant que le sud et l'ouest apportent la lumière. Et l'ensoleillement.
Au-delà de ces lotissements, j'ai assisté, hier encore, à la pose de pavés d'un genre nouveau. Ce n'est qu'un détail. Certes. Mais n'est-ce pas dans les détails que se niche le diable. Rendez vous sur le square Albert premier, traversez la chaussée près du monument aux morts et admirez les pavés synthétiques, collés sur la route ! C'est ce qu'on appelle de l'effet à deux balles. Je préfère encore les passages protégés peints et repeints.
Le maire prétend rénover le centre-ville. Je dis attention ! Quand on constate combien le mobilier urbain est différent d'un quartier à l'autre, combien la rue Mendès France et la rue du Quai sont bâclées, il y a de quoi être inquiet. Même en période de crise, on ne doit pas sacrifier une certaine idée du beau à ce qu'on croit être efficace. Ou tape à l'œil.