Buvons-nous trop de vin?

Publié le 01 novembre 2010 par Mamamiiia
Je suis de celles qui aiment bien savourer un petit verre de vin en apéro ou en mangeant.  Le vendredi, j'en verse un peu plus dans mon verre pour faire passer les petits stress de la semaine.  Mais s'il m'arrivait de boire une demi-bouteille à tous les soirs, d'être incapable de m'en passer et de boire en cachette, j'aurais un gros problème.  Et si en plus on ajoute une petite pilule pour les nerfs, c'est un cocktail potentiellement explosif.   Et ce n'est pas que dans la Galère que ça existe. 
Selon le magazine Working Mothers,  aux États-Unis, le nombre de femmes âgées de 30 à 44 ans qui abusent de l'alcool a doublé au cours de la décennie et un enfant sur quatre aurait un père ou une mère dépendant de l'alcool tandis que 4,6 millions de femmes sont alcooliques.  Les prescriptions de médicaments auraient bondit de 400% au cours de la dernière décennie.  Les femmes seraient 55% plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments contre l'anxiété.
Et pourtant, ce ne sont pas des junkies qui traînent dans les parcs obscures.  Ce sont des professionnelles, d'honnêtes mères de familles, des femmes comme vous et moi. Sauriez-vous reconnaître une personne de votre entourage qui entretient une telle dépendance?  Et vous, seriez-vous capable de vous auto-diagnostiquer?
Le phénomène ne date pas d'hier : au 18e siècle, des mères se faisaient prescrire une petite dose d'opium quotidienne pour relaxer.  De 1969 à 1982, les très populaires valiums ont été les pilules les plus fréquemment prescrites pour aider les mères à combattre leur anxiété. 
On fait bien des blagues : oui, être mère est stressant et l'appel du petit verre est très tentant, mais demeurons attentives....Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états http://mamamiiia.blogspot.com