Le 1er novembre est pour les catholiques la fête de tous les saints, suivie, le 2 novembre, du jour des morts. Pourtant, l’hommage rendu aux morts de sa famille se fait le 1er novembre.
Est-ce à dire que tous les défunts de sa famille sont des saints ? Pour la famille socialiste, il est vrai que certain, tel Georges FRECHE, récemment décédé, est davantage saint depuis qu’il a quitté ce monde. Plus généralement, et les hommages rendus lors des obsèques, tendent à le prouver : en mourant beaucoup de gens entrent en sainteté, ou au moins en odeur de sainteté !
Si on honore ses morts le 1er novembre, c’est peut-être dû aussi au fait qu’il y en a une multitude, alors que des saints, que l’on connaisse afin de leur souhaiter leur fête, il n’y en a guère…D’autant qu’il y a déjà des jours spécifiques pour la fête des mères, des pères, des grands-mères, des secrétaires…. Il n’y a guère que les belles-mères qui n’aient pas encore leur jour dédié. Et les enfants, peut-être, encore qu’il y ait Noël, la Saint Nicolas dans les marches de l’Est, et bien d’autres jours.
Les épouses et époux n’ont pas à ma connaissance leur propre jour de fête ; peut-être faut-il qu’ils sortent d’abord de leur purgatoire…..
De toutes façons, trop de fêtes galvaude un peu le système ; dans mon cas personnel, par exemple, outre le jour de mon saint patron et celui de la fête des pères, il y a la Saint Amour, la Saint Modeste, la Saint Parfait, et certainement d’autres auxquels je ne pense pas à l’heure actuelle….