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Exposition d’expressions végétales

Publié le 02 novembre 2010 par Gwensc

Dans le dernier billet, je mentionnais le FPCI, festival de la photographie culinaire international, et l’intérêt du beau et du bon. Je reviens sur ce duo “beau et bon” pour le transformer en “beau, bon, belle histoire“.

Certains chefs n’aiment pas présenter leurs plats, ils prônent une lisibilité, un plaisir immédiats et bannissent la complexité. Je ne peux pas me défaire de mon passé “d’intellectuelle” (modestement soit-dit, car c’est ce que beaucoup s’attachent à me rappeler.). J’aime qu’un plat ait une histoire, une préparation en amont, un but final, qui titillent l’esprit avant de charmer les pupilles et régaler les papilles. Car dans l’histoire, il y a toujours une humanité sous-jacente, une solidarité, une convivialité, un parti-pris, un engagement, en résumé du caractère, un caractère qui se transporte au plat.

J’ai eu la chance de pouvoir exposer au sein du parcours culturel et gourmand, dans le cadre du FPCI. Je suis restée fidèle à moi-même et j’ai voulu mettre en avant les produits ou les plats pour donner envie, envie de les goûter, de les croquer. Les plats cuisinés ont donc toute une recette (et une histoire !). Le thème étant le végétal, je n’ai pas dû me forcer pour trouver l’inspiration. Pour mettre un fil conducteur à ces photographies culinaires, j’ai choisi un sujet qui me tient particulièrement à coeur, illustrer des expressions françaises.

PCExpoVegetale

Voici donc mes photographies culinaires - expressions végétales, dont l’exposition se tient jusqu’au 14 novembre au restaurant “Le Laumière”, dans le 19e, 4 rue Petit, métro Laumière. Lumineuses et colorées poteries Émile Henry, partenaire d’un livre sur les gratins, à paraître en mars-avril 2011 dans la nouvelle collection des éditions Sud-Ouest.

“Pressé comme un citron” pour des cupcakes façon tarte aux citrons.

“Mi-figue, mi-raisin” pour des cornets en jus de raisin garnis de figues et de raisins.

“Couper la poire en deux” pour une jolie poire qui rosit de confusion.

“Sucrer des fraises” pour illustrer mes tremblements émus quand j’ai cueilli les premières fraises sur le balcon.

“Aux petits oignons” pour un condiment aigre-doux finement taillé.

Ceci uniquement pour en donner un avant-goût car l’impression en grand transforme extraordinairement les sensations !


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