

Tiens,
serait-ce la confirmation d'embellie que j'attendais tant? Une chose est sûre, je n'ai que bien peu de choses à reprocher à cet épisode. Ce qui me plaît bien c'est que les différents couples en
place s'imposent peu à peu et se dégotent enfin des intrigues dignes de ce nom. A commencer par Violet et Pete. Je craignais un peu de m'ennuier avec le passé de Pete qui revient sur le tapis
mais en fin de compte, j'ai trouvé ça très sympa à suivre. Les recherches de Violet sur les proches de son mari se révèlent plus légères et drôles que je ne l'imaginais, et ce grâce à un duo
comique avec Cooper toujours des plus efficaces. Les réponses que lui apporte enfin Pete font moins rire mais laissent à penser qu'on est loin d'en avoir terminé avec cette affaire. Et quelque
part tant mieux car ce qu'il révèle sur son frère mythomane et sa mère nymphomane a assez de potentiel pour donner naissance à une intrigue originale et forte. Mais en attendant, il faudra
composer avec le drame de Charlotte King. Il faut croire que son couple avec Cooper était trop stable et heureux au goût des scénaristes malgré les sympathiques mini-disputes sur les enfants. Je
dois quand même avouer que je suis plutôt emballé par ce qu'ils leur préparent. Mais je crains aussi qu'ils s'y cassent les dents. Un viol, ce n'est pas une mince affaire. Rares sont les séries
de network qui abordent un tel sujet... c'est une intrigue ambitieuse, très ambitieuse. Rien que pour ça Private Practice a malgré tout du mérite. Cela va aussi consacrer Charlotte comme
star de la série pour les prochains épisodes, et je lui en suis également reconnaissant pour ça. Pour autant, nous ne sommes pas encore dans le vif du sujet, mais on peut au moins se satisfaire
d'une mise en bouche efficace et terriblement frustrante qui sert d'excellent cliffhanger à l'épisode.

En conclusion, c'est un bon épisode de Private Practice, abouti et cohérent. Doucement mais sûrement, j'ai l'impression que la série reprend du poil de la bête... en tout cas, j'ai envie d'y croire.