L’on pourrait une fois encore revenir sur la vidéo surveillance dans notre ville ; c’est l’assurance pour ce blog de voir la fièvre monter. L’on pourrait également aborder la propreté de la ville ; il s’agit d’un mistigri tout aussi gros que les immondices dans nos rues…Mais cela devient lassant. Toulouse est en dérive et la seule question à se poser est sur les capacités de son équipe municipale à mener à bien les missions confiées par délégation. Au fil des mois le doute a fait place à la suspicion et aujourd’hui hélas au constat d’impuissance de nos élus. La politique de la ville c’est comme la recette de la mayonnaise : simple, avec peu d’ingrédients mais beaucoup de savoir-faire. Tout est question de dosage, de température et d’astuce. Pour le dosage l’on semble avoir oublié que trop d’huile fait chuter l’émulsion ; ici je fais allusion aux perspectives permanentes d’exploits tout aussi ambitieux qu’incertains (de Marengo au TGV, du tramway à la prison St Michel)…Ces « coups » médiatiques cachent trop d’incohérences et d’appréciations hasardeuses sur le temps, comme si il n’y avait pas suffisamment de retard à combler pour se positionner face aux principales cités françaises (sans parler de nos voisines européennes car n’oublions pas que nous sommes à 2 heures des principales mégalopoles de la communauté). Dommage mais la mandature est courte et ce n’est pas sur ces sujets fumeux que les toulousains prononceront leurs souhaits de voir cette (courte) majorité reconduite aux manettes.
Pour les principaux ingrédients (les fondamentaux indispensables à la montée d'une mayonnaise) l’on constate une absence de capacité à diriger et contrôler une cohorte de fonctionnels qui, sans directive précise, prennent beaucoup trop de libertés dans leurs actions quotidiennes. Nous constatons des décisions toujours reportées, des dérobades savantes et une inertie sans borne justifiée par une application irraisonnée de règlements abscons mais tellement pratiques pour masquer l’inaction des services. Il y a-t-il un chef cuistot ? Non c’est clair ; absence de menu et une carte sans saveur le démontre. Il y a-t-il des marmitons ; oui certainement mais sans ambition de réussite. De simples exécutants à la recherche de recettes simples (parfois simplissimes) mais sans capacité d'initiatives. Les ingrédients sont réservés au patron qui visiblement préfère la conserve avariée au produit frais….
Le pire c’est de voir en perspective revenir l’ancienne équipe de droite par défaut. Un triste évènement qui, naturellement, comme généralement à Toulouse se produirait au moment même où la droite française aura reçu sa déculotté grâce aux efforts accomplis par notre cher Président. C’est presque une tradition sur Cassoulet ’city ; l’on choisit (généralement) toujours une équipe locale en opposition avec le pouvoir central. Une manière habile de fermer le robinet des aides et subventions d’état. Car il n’échappe à personne qu’aujourd’hui notre petit maire est isolé au Capitole des sources du pouvoir central et ne vit que par procuration du Président de la région. N’en déplaise au PS demain nous aurons l’inverse ; DSK ou AUBRY ou FABIUS aux manettes et un MOUDENC 2 ou un BAUDIS 4 (le retour) à TOULOUSE.C'est écrit. Il est juste temps de prendre conscience de cette perspective pour réagir démocratiquement afin d’assurer à cette ville un juste et réel développement sur l’échiquier.