Transparence,
tu m’as accueilli là où finissent les couloirs,
dans la dernière pièce, quand
je ne croyais plus arriver. Et j’ai vu
ton visage, je l’ai pris de mes mains
tremblantes. Visage d’air,
confondu avec le visage humain
qui m’attendait, endormi
dans la veille amoureuse, dans cette pièce
étroite qui s’est ouverte comme
des eaux après le désert
pour nous deux….
(Rafael José Diaz)