08 janvier 2008
Desperate Housewives [4x 1o]
Welcome to Kanagawa
Audience: 19 77o ooo.
Retour en demi-teinte pour DH. Après l'exceptionnel épisode 9, la déception est de mise. Et le réalisme est comme trop souvent mis complétement de coté. 3 jours seulement après la tornade, Wisteria Lane a retrouvé son atmosphère habituelle. On ne sait pas très bien comment la tornade a pu réduire en miettes la maison de Karen et laisser intacte celle de Susan. Bree s'en tire avec un trou dans le toit. Tout d'un coup, on se rend compte que l'on nous a menti sur la tornade en en faisant tout un pataquès pour pas grand chose. Cette tornade n'était qu'une facilité scénaristique pour tuer les personnages dont on ne savait plus quoi faire et créer un buzz pour que l'on parle un peu de la série ici et là. Le même coup que pour la prise d'otage de la saison 3 mais en plus spectaculaire. Quand est-ce que la série va avoir des couilles ???
Je crois que depuis le tout début de la série, je n'avais jamais autant detesté Gabrielle. Elle a toujours été garce mais là c'est le summum. Son comportement quant à la mort de Victor est assez incroyable. Certes elle ne l'aimait pas, certes ce n'était pas un tendre mais enfin n'a-t-elle pas un coeur caché tout au fond ? L'argent, toujours l'argent, il n'y a que ça qui l'intéresse. Et quand il s'agit de Carlos, c'est pareil. Il a raison de s'inquiéter. Maintenant qu'ils n'ont plus d'argent, va-t-elle rester à ses cotés ? Maintenant qu'il a perdu la vue, va-t-elle rester à ses cotés ? L'idée de rendre Carlos aveugle est intéressante, espérons juste qu'il ne recouvre pas la vue miraculeusement dans quelques épisodes, une fois que l'on se sera servi de cet handicap pour engendrer deux-trois gags plus ou moins drôles. A part ça, pas une seule scène avec les autres housewives, ça craint quand même.
Les storylines de Bree et de Susan sont couplées cette semaine et le résultat est fort sympathique. Bree nous fait du grand Bree et son duo avec Orson devient un must à chaque épisode, et Susan nous fait du bon Susan, ce qui commence à devenir une habitude cette saison. L'absence de Mike ... ne se fait pas du tout ressentir ! Susan est tristoune, forcément, mais nous on est plutôt content de ne pas le voir. Bree s'installe chez les filles Mayer et en profite pour faire un grand ménage de printemps. Susan ne veut plus les voir partir et va donc tenter de faire capoter le plan machiavélique mais tordant du couple Hodge qui consiste à utiliser Andrew pour séduire une entrepreneur homo qui réparera leur toit. Les répliques fusent et Susan ne se démonte pas ! Très drôle tout ça. On en profite pour revoir quelques instants notre couple homo préféré qui avait disparu de la circulation pendant quelques temps. Malheureusement pour eux, leur chère fontaine s'en est allée avec le vent.
Le mystère Katherine s'épaissit quand Adam découvre le petit mot laissé par la vieille tante il y a quelques épisodes. Coup de pot, la tornade n'a pas touché la maison. On ne nous dévoilera pas le contenu exact du mot, on saura simplement que Katherine a menti depuis le début en disant que c'était son ex-mari le responsable d'on-ne-sait-quoi. En fait elle est la seule à blâmer. Du coup, ce n'est pas elle qui vire de chez elle Adam mais Adam qui la quitte. Le coup de Dylan qui va chercher dans les cendres le mot brûlé par sa mère est hautement ridicule, en fait rien du mot n'a brûlé ! Dylan semble horrifiée. Nous aussi.
Séquence émotion quand Karen comprend que sa meilleure amie Ida Greenberg est morte. Eddie lui prend la main. C'était fort émouvant. Ida était une fana de baseball et même une grande joueuse dans un passé lointain, Karen et Lynette vont alors disperser ses cendres sur un terrain, comme elle l'avait souhaitée. Deuxième et dernière séquence émotion. Le tout était bien évidemment parsemé d'humour et de détails cocasses (la famille d'Ida, les gardiens du stade ...) Quant à la famille Scavo, tout va bien. Tout le monde est sain et sauf grâce à Ida qui leur a sauvé la vie en quelque sorte.
// Bilan // Le principal défaut de la série persiste inlassablement: l'inégalité. Les bonnes storylines alternent avec les mauvaises et le réalisme, le soin du détail, ils ne connaissent pas. Je sais que je suis exigeant mais on est en droit de s'attendre à mieux avec DH. Toujours choisir la facilité fait perdre en crédibilité.
Posté par LullabyBoy à 01:14 - Desperate Housewives - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]