Une étude est actuellement en cours sur le fait d’autoriser ou non le crédit-logement inversé dans notre pays. Jusqu’à ce jour, le crédit-logement inversé rencontre un succès relatif aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, mais ne peut pas encore être vendu en Belgique.
Avec cette forme particulière de crédit hypothécaire, le propriétaire vend sa maison à la banque (en échange d'un capital ou d'une rente mensuelle), mais conserve le droit de rester dans sa maison jusqu'à son décès ou son déménagement dans une maison de repos (ou autre).
Mais d’où vient la dénomination de ‘crédit-logement inversé’ ?
En fait, dans le cas d'un crédit-logement inversé, ce n'est pas le propriétaire qui rembourse le prêt à la banque (comme dans le cas d'un prêt hypothécaire classique), mais le propriétaire qui vend sa maison à la banque, qui lui verse en échange un capital, qu'il peut éventuellement convertir en rente mensuelle. Dans un certain sens, les rôles sont inversés par rapport à un prêt hypothécaire traditionnel.
Etant donné que le propriétaire vend son habitation à la banque, il libère le capital dormant de son habitation. Aux Pays-Bas, un synonyme pour ce type de crédit est ‘opeethypotheek’, parce que le propriétaire consomme lentement mais sûrement la valeur de son habitation, en consacrant l'argent libéré à d'autres dépenses.