Loyers en hausse, paupérisation croissante… Pour compenser un pouvoir d’achat de plus en plus faible, certains étudiants n’hésitent plus à recourir au « troc sexuel »
Selon l’observatoire de la vie étudiante (OVE), 45 000 étudiants vivent en situation de très grande pauvreté, et 225 000 peinent à financer leurs études. Conséquences : certains cherchent à récupérer de l’argent en proposant des faveurs sexuelles en échanges –par exemple- d’un hébergement.
Des petites annonces ambiguës pour attirer les plus démunis
Sur les sites internet des petites annonces qui proposent location contre sexe fleurissent. Indice pour les débusquer : l’absence du montant du loyer ou la mention d’un arrangement possible. Exemple : « chambre gratuite 10 m2 contre services » ou « échanges de bons procédés ».
Des petites annonces supprimées par centaine
Ce phénomène encore marginal et qui s’apparente à de la prostitution invisible est difficilement quantifiable, mais il pourrait se développer encore. Un indice, certains sites qui modèrent les publications trop ambiguës estiment que le nombre des propositions de « troc sexuel » à supprimer a été multiplié par 4 par rapport à 2009. Plus de dix d’annonces sont supprimées chaque jour.
Pour en savoir plus, notre émission On se dit tout sur le thème de la prostitution étudiante sur MCEReplay.