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Les OST de l’Horreur…

Publié le 04 novembre 2010 par Gameinvaders

En cette période d’Halloween, nous avons décidé de vous offrir en guise de premier article de la rubrique Musique, un petit dossier sur ces mélodies qui font peur. Nous allons donc vous présenter un OST tiré d’un film, d’un jeu et un opening d’un animé.

C’est grâce à une bande sonore (d’un film ou d’un jeu) que nous pouvons passer de la crainte à la terreur, ainsi que par le frisson et l’angoisse !
En effet, la musique et les bruits nous préparent à l’image, mais nous ne savons pas ce qu’il va apparaître! L’effet est immédiat quand un bruit se fait entendre et encore plus quand un personnage surgit soudainement devant l’écran.
Souvent et surtout dans les vieux films d’horreur, le meurtrier ou le monstre est attaché par un refrain simple et facile à retenir, ce qui en fait donc un producteur de suspense, par exemple dans Les Dents de la Mer ou Halloween.


Mais quoi de mieux pour commencer notre section OST spécial Halloween que le film « l’Exorciste »( réalisé par William Friedkin) considéré comme un des films les plus effrayants ? L’histoire de cette petite fille possédée par un démon et inspirée de faits réels en a terrorisé plus d’un à l’époque de sa sortie en 1973. L’ambiance musicale contribue grandement à développer le sentiments de peur du spectateur. Le thème le plus connu de « l’Exorciste » a été composé par Mike Oldfield appelée « Tubular Bells » sorti sur son premier album du même nom. L’album rencontrant un grand succès, l’artiste est repéré et son thème repris pour le film. Elle sera ré enregistrée par le National Philharmonic Orchestra avec plusieurs compositions d’artiste différents présents aussi sur la BO.

« Tubular Bells » a pour effet de renforcer la tension et la peur dans ce film où l’hémoglobine est finalement peu présente. Le mélange froid du carillon tubulaire (genre de cloches sous forme de tubes), du synthé, des guitares et des différentes percussions glace le sang de l’auditeur. Le morceau commence en douceur mais avec des sons de carillon et de piano angoissant et envoutant se répétant plusieurs fois et augmentant en intensité jusqu’à l’arrivée des guitares électriques, des percussions et du synthé. Ces derniers instruments changent de peu la mélodie mais confèrent une ambiance moins lourde et font plus penser à un standard de rock progressif. Cet instant ne dure que quelques secondes avant que le piano et le carillon ne refassent leur apparition avec le même motif qu’au commencement du morceau. De ce titre, on ne retiendra évidemment que les premières notes au piano et carillon tubulaire qui auront traumatisé plus d’un spectateur et qui font encore leur effet le soir d’Halloween.

Left 4 Dead est un jeu marquant qui vous glace le sang, sans parler de sa bande son si terrifiante. Que dire de plus si ce n’est que chaque joueur frissonne rien quand entendant le thème de la Witch, qui est sans doute le thème le plus marquant du jeu.

Il vous met dans la peau de l’un des 4 survivants à une épidémie qui a ravagé toute la ville et transformé tous les habitants en zombies assoiffés de sang ! Des hordes infectées qui vous courent après, détruisent portes et murs pour vous dévorer. Et cela n’est rien comparé aux zombies spéciaux tels que hunter, tank ou smoker mais le pire cauchemar du jeu est la Witch . . . Si elle vous voit, vous êtes déjà mort . . .

Le thème de la Witch est donc le plus éminent du jeu même en dehors de son contexte. Cette musique démarre sur des notes glaciales et répétitives au piano accompagnées de voix stridentes et troublantes. Ensuite rejoins par des percussions endiablées ainsi qu’une flûte dont l’air nous rappelle le bruit du vent dans le silence le plus total. Ecoutez-le donc . . .

Cependant il n’y a pas que des cris, des violons et des percussions pour provoquer ce sentiment d’étrangeté et de peur. On peut entendre souvent des petites mélodies avec un côté « jouet mécanique ». Comme nous le montre Elfen Lied, méfiez vous des apparences…

Son opening apaisant, d’une douceur et d’une beauté artistique (inspiré d’ailleurs du peintre Gustav Klimt), est une prière latine. La voix féminine et quelques chœurs renforcent cette atmosphère reposante, le violon et le piano accentue cette grâce et trompe donc le spectateur.

Sous cet air calme se cache un anime gore mais qui possède un scénario palpitant :

Une nouvelle espèce apparaît : les Diclonius. Ces enfants d’une autre espèce possèdent des petites cornes en forme d’oreilles de chat et des pouvoirs tels que des bras invisibles pouvant atteindre une portée de plusieurs mètres. Ils deviennent à l’âge adulte incontrôlable et tuent tout ce qu’il y a en travers de leur chemin. Un laboratoire les tient enfermés, mais Lucy, une diclonius (ayant une double personnalité)  parvient à s’échapper…

Jenny, Justine, Gt-Kamikaz


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