La soupe ! Qui n’en veut ? Bonne copine de nos longues soirées d’hiver, ennemie des enfants qui n’ont croient plus depuis des lustres qu’elle aide à grandir plus vite, la soupe revient chaque année nous rappeler que l’hiver est revenu nous hanter.
Pourtant, la soupe n’est plus seulement un met que l’on espère raffiné, tant sa forme s’est au fil des années bien transformé ! La soupe a muté et chacun y vient désormais au gré de ses envies. Venir à la soupe c’est laper cuillerée après cuillerée ce que l’on espère pouvoir tirer des richesses de la société.
La soupe c’est se plier, c’est accepter d’être pieds et points liés au conformisme de ses propres réalités. Venir à la soupe c’est railler ce que les autres ont grappillés et que l’on espère récupérer à son propre profit. Venir à la soupe c’est se rallier à des idées que l’on a toujours tenté de contrer. Venir à la soupe c’est pleurer l’esprit malin pour sourire des esprits chagrin, quitte à bouffer à tous les râteliers !
La soupe est bonne, surtout celle des autres ! Pourtant, n’est il pas meilleur de concocter et de servir sa propre soupe ? Laisser les autres venir goûter sa propre soupe, c’est partager…quelle bonne idée !
A la manière d’Antoine Oudin : « Dans un vieux pot, on fait de bonne soupe ».