On le savait, mais ça fait du bien de le voir confirmé. La grande peur du climat s’étiole graduellement. Et sans système de trading de permis d’émissions aux Etats-Unis, il n’y aura pas l’argent pour la faire durer encore. Les alarmistes vont passer à autre chose et trouver d’autres causes plus juteuses.
Le gros problème maintenant, c’est de faire rentrer dans la caboche de ces idiots de politiciens qu’ils faut inverser certains des dégats qu’eux et leurs prédécesseurs ont causé. Et ça, ça va être difficile. Nous avons toujours en stock des législations mises en place suite à l’hypothèse que la vache folle allait causer une épidémie humaine à grande échelle. Obtenir du législateur qu’il laisse filer des législations qu’il tient dans ses petites griffes est une des tâches les plus ardues connues de l’homme.
La deuxième chose la plus ardue, c’est d’obtenir de ceux qui ont apporté leur soutien à la grande peur qu’ils reconnaissent leur sottise. Mais ce n’est pas comme ça que marche le monde. Les vieilles peurs sont oubliées, et de nouvelles sont fabriquées de toutes pièces. De cette façon, nous n’apprenons jamais les leçons et sommes toujours la proie des alarmistes, car nous échouons à identifier leurs artifices avant qu’il ne soit trop tard.
Avec tant de personnes en train réinventer la roue, ou en train de se demander « qu’est-ce qui a pu clocher à ce point? », nous avions déjà mis le doigt dessus il y a des années dans notre livre Scared to Death (Morts de Peur). Il n’y a rien de bien particulier dans l’affaire du réchauffement climatique, si ce n’est sa longévité. C’est une grande peur, ou une « panique morale » si vous préférez. Elles suivent toutes le même motif. Elles ont leur propre biologie, leur cycle de naissance, de vie et de mort. Celle ci est en train de crever. Tout est fini, à part la douloureuse qui reste à payer.
Un article repris de EU Referendum avec l’aimable autorisation de Richard North.