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Pour 2012 : Une reforme des contenus et de l’évaluation

Publié le 07 novembre 2010 par Perceval

Nous sommes contraints de reconnaître qu’en démocratisant l’Ecole, notre société n’a pas su, dans le même temps, limiter l’échec scolaire. Pire, peut-être devons nous reconnaître, que l’accès à l’école, n’en fait pas le succès !

Aussi, devons nous à présent, être d’autant plus vigilants, et proposer une reforme de l’enseignement qui – touche essentiellement les contenus et l’évaluation ; et – s’engage sur un Socle fondamental.

Les contenus ne doivent pas être limités au programmes. Au XXIème siècle, ils concernent aussi et surtout : « tout l’ensemble constitué par ces connaissances enseignées, en effet, ou censées l’être, mais aussi par les travaux demandés aux élèves autour de ces connaissances, par la façon dont ils sont évalués, par les résultats qu’ils obtiennent et la façon dont ils les perçoivent, par la signification que prennent ces savoirs dans leur vie d’élèves, dans leur culture personnelle et familiale, y compris extrascolaire, par la place qu’ils prennent dans leur orientation, par leur fonction symbolique ou réelle dans le monde, par leur ancrage à plus ou moins long terme dans leur mémoire mobilisable, etc. Les contenus des programmes enseignés n’existent pas dans l’absolu, mais imbriqués dans une quantité d’interactions avec d’autres éléments. Ne pas voir cela, d’abord, c’est se bercer d’illusions. Or on en a rarement cette façon globale de s’intéresser aux apprentissages. »

La référence au socle commun, est à privilégier. Elle n’a rien de la couleur politique actuelle, elles est née d’un consensus que l’urgence porte à faire … ! Par contre, elle a sa logique, en moyens et en pratique. « Le socle commun formulé sous forme de « compétences » qui impliquent des collaborations fines entre autant d’acteurs qui n’en ont pas l’habitude, avec des règles spécifiques d’évaluation selon lesquelles il est proscrit de « compenser »entre elles les compétences en calculant les traditionnelles moyennes. »

Cette pédagogie, comme la gestion de classe, réclament évidemment une formation solide au métier d’enseignant. Certains acteurs de l’Education ( en particulier l’inspection ) porteront cette lourde responsabilité d’avoir cautionné l’abandon d’une formation au métier d’enseignant !

Les citations sont de Roger-François Gauthier : professeur associé à l’Université René Descartes Paris 5 et consultant à l’UNESCO.


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