Magazine Nouvelles
Il y a ceux qui vivent pour briller socialement, d'autres pour aimer indéfiniment. Il y a ceux qui vivent par procuration, d'autres dans leur imagination. Il y a ceux qui vivent sans vouloir lutter, d'autres qui luttent pour pouvoir survivre.
On tâtonne, on recule. On apprend, on choisit. On espère, on se résigne. La vie.
Il y a ceux qu'on ne fait que croiser et ceux qu'on ne quitte plus jamais. Il y a ceux qu'on ne connaîtra pas et ceux qu'on aurait voulu ne pas trouver. Il y a ceux qu'on ne cesse de jalouser et ceux qu'on persiste à aduler.
On se rencontre, on se déchire. On s'attache, on se dénoue. On s'améliore, on se détruit. La vie.
Il y a ces petits riens qu'on essaye de ne pas oublier et ces grands évènements qui ont tendance à nous dépasser. Il y a le temps qu'on voudrait pouvoir maîtriser et l'amour qui sait si bien nous aveugler. Il y a cette faim qui nous pousse à toujours avancer et cette fin qui chaque jour risque de nous arriver.
On surmonte, on se raccroche. On s'émerveille, on réinvente. On se surpasse, on trépasse. La vie.
J'aime la vie pour ce qu'elle est : une succession d'expériences, de rencontres et d'émotions. J'aime les gens pour ce qu'ils sont : héros de leur propre existence.
Et si la mort est bien présente, si elle excelle à nous guetter avec tant de cynisme et d'acharnement, c'est peut-être juste pour nous rappeler notre devoir de sans cesse apprendre à nous aimer...
J'apprends.