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’IDH 2010 trace la courbe des progrès nationaux en matière d’éducation, de santé et de revenu
—L’indice de développement humain (IDH)
2010, une mesure composite de la santé, de l’éducation et du revenu de 169 pays,
est publié aujourd’hui dans l’édition du 20e anniversaire du
Rapport sur le
développement humain
. En termes de progrès de l’IDH, il place la Norvège,
l’Australie et la Nouvelle-Zélande en tête de file mondiale, tandis que le Niger, la
République démocratique du Congo et le Zimbabwe occupent le bas des classements
annuels.
Les sept pays suivants parmi les 10 plus
performants de l’IDH 2010 sont les
États-Unis, l’Irlande, le Lichtenstein,
les Pays-Bas, le Canada, la Suède et
l’Allemagne. Les sept autres parmi les
10 pays les moins performants sont :
le Mali, le Burkina Faso, le Libéria,
le Tchad, la Guinée-Bissau, le
Mozambique et le Burundi.
Le premier
Rapport sur le
développement humain
, publié en 1990,
présentait l’IDH nouvellement mis au
point. Son postulat, jugé radical à
l’époque, était simple : le développement
national devrait être mesuré non pas
seulement en termes de croissance
économique, comme cela avait été le cas
jusqu’alors, mais aussi en termes de
progrès dans les domaines de la santé et
de l’éducation, également mesurables pour la majorité des pays.
Pour le 20e anniversaire du Rapport, intitulé
La vraie richesse des nations : Les
chemins du développement humain
, l’IDH 2010 utilise des données et
méthodologies qui n’étaient pas disponibles dans la plupart des pays en 1990 au
regard des dimensions du revenu, de l’éducation et de la santé. Le revenu national
brut par habitant remplace le produit intérieur brut par habitant, afin d’inclure, par
exemple, les transferts de l’étranger et l’aide internationale au développement. Le
«
plafond »supérieur appliqué aux revenus à des fins de pondération de l’indice est
supprimé pour donner aux pays ayant surpassé la limite précédente de 40 000 dollars
un IDH plus représentatif des niveaux de revenu réels.
Dans le domaine de l’éducation, le nombre attendu d’années de scolarisation des
enfants en âge scolaire remplace le taux brut de scolarisation, tandis que la moyenne
des années de scolarisation de la population adulte remplace les taux
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d’alphabétisation des adultes afin d’obtenir une image plus précise des niveaux d’éducation. L’espérance de
vie reste le principal indicateur de santé.
L’IDH 2010 ne devrait pas être comparé à l’IDH des éditions précédentes du
Rapport sur le développement
humain
étant donné que des indicateurs et des calculs différents sont utilisés. L’IDH 2010 trace la courbe
d’évolution du classement des pays sur des périodes de cinq ans plutôt que d’une année sur l’autre.
« Les changements annuels de classement IDH des pays ne nous disent pas grand-chose sur la réalité du
développement, qui est par nature un processus à long terme », explique Jeni Klugman, auteur principal du
Rapport.
La Micronésie fait son entrée dans le tableau de l’IDH pour la première fois cette année, alors que le
Zimbabwe, absent du tableau 2009 par manque de données sur le revenu, refait son apparition. Quatorze
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pays : Antigua-et-Barbuda, le Bhoutan, Cuba, la Dominique, l’Érythrée, la Grenade, le Liban, l’Oman,
Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Samoa, les Seychelles et Vanuatu,
ainsi que les territoires palestiniens occupés, ont disparu de l’IDH par manque de données compilées et
vérifiées au niveau international. Par exemple, quatre pays possèdent des informations sur toutes les
composantes de l’IDH à l’exception du revenu national brut : Cuba, les îles Marshall, l’Iraq et les Palaos.
Les indicateurs des trois dimensions sont calibrés et combinés pour obtenir un score d’IDH situé entre zéro
et un. Les pays sont regroupés en quatre catégories ou quartiles de développement humain : très élevé, élevé,
moyen et faible. Un pays appartient au groupe « IDH très élevé » si son IDH se situe dans le quartile
supérieur, au groupe « IDH élevé » si son IDH figure dans les percentiles de 51 à 75, au groupe « IDH
moyen » si son IDH figure dans les percentiles de 26 à 50 et au groupe « IDH faible » si son IDH se situe
dans le quartile inférieur.
En plus de l’IDH 2010, le Rapport présente trois nouveaux indices : l’indice de développement humain
ajusté aux inégalités, l’indice d’inégalité de genre et l’indice de pauvreté multidimensionnelle. Des tables
illustrant diverses mesures du développement humain sont également fournies, notamment sur les tendances
démographiques, l’économie, l’éducation, la santé, etc.
* * *
Pour une liste complète de l’indice de développement humain et tout autre renseignement sur le contenu du
Rapport sur le développement humain 2010, merci de consulter
:
http://hdr.undp.org/
À PROPOS DE CE RAPPORT :
depuis sa création en 1990, le Rapport sur le développement humain offre
des perspectives nouvelles sur certains des problèmes les plus urgents auxquels l’humanité se trouve
confrontée. Le Rapport sur le développement humain est une publication annuelle indépendante du
Programme des Nations Unies pour le développement. Jeni Klugman est l’auteur principal du Rapport 2010,
traduit en plus d’une douzaine de langues et lancé dans plus de 100 pays chaque année. Le Rapport est
publié en anglais par Palgrave MacMillan. Les textes intégraux du Rapport 2010 et des Rapports antérieurs
depuis 1990 peuvent être téléchargés gratuitement dans les principales langues de l’ONU sur le site Internet
consacré au Rapport :
http://hdr.undp.org/
À PROPOS DU PNUD :
le PNUD est le réseau mondial de développement dont dispose le système des
Nations Unies. Il prône le changement, et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources dont
leurs populations ont besoin pour améliorer leur vie. Le PNUD est présent sur le terrain dans 166 pays, les
aidant à identifier leurs propres solutions aux défis nationaux et mondiaux auxquels ils sont confrontés en
matière de développement. Merci de consulter :
www.undp.org
Nations Unies, le 4 novembre 2010