Vers une stabilisation du marché immobilier

Selon la banque HSBC, la reprise immobilière s’essouffle fin 2010 mais les ventes devraient encore être soutenues par différents facteurs.

En  2010, les ventes immobilières ont continué de croître mais dans une moindre proportion que l’année dernière. Au premier semestre 2010, les ventes dans le neuf ont évolué de 6% par rapport au dernier semestre 2009 mais elles avaient augmenté en moyenne de 34% sur toute l’année 2009.

Ce ralentissement est dû en grande partie à la hausse des prix immobilier pesant sur le pouvoir d’achat des ménages. Cependant, selon HSBC, les faibles taux d’emprunt et le dispositif de subventions publiques soutiennent le marché.

Des taux au plus bas

En septembre 2010, les taux d’intérêts des emprunts immobilier ont atteint un niveau historiquement bas est sont aujourd’hui stabilisés à 3,55%.

Bien que non étrangère à la hausse des prix immobilier, cette stabilisation à la baisse incite à l’achat car est profitable aux acquéreurs.

Des subventions publiques incitatives

Si le crédit d’impôt pour intérêt d’emprunt doit être supprimé fin décembre 2010, d’autres dispositifs publics visant à inciter à l’achat immobilier doivent être maintenus. 

Les avantages fiscaux de la loi « Scellier » seront maintenus à 25% en 2011 pour les logements neufs énergétiquement économes, c'est-à-dire respectueux de la norme Bâtiment Basse Consommation (BBC). Pour les autres logements, la réduction fiscale passera de 25 à 15%.

Le prêt à taux zéro sera reconduit mais réformé. Les primo-accédants bénéficieront d’un montant supérieur s’ils investissent dans un logement neuf respectueux des normes BBC.

Toutefois ces dispositifs ne sont pas éternels et sont compensés par l’augmentation des prix immobilier. Selon HSBC le marché immobilier ne devrait pas connaître de nouvelle envolée et resterait donc stable début 2011, par rapport au niveau actuel.