A l'occasion du centenaire de la mort de Léon Tolstoï le 20 novembre prochain (le 7 novembre selon le calendrier julien), les colloques, expositions, lecture, ré-édition, … sur le grand auteur russe ne manquent pas. Il va être étudié sous toutes les coutures : Tolstoï humaniste, Tolstoï gauchiste, Tolstoï philosophe, Tolstoï et la modernité, Tolstoï et le décadentisme, … Si vous assistez à tous les évènements, regardez tous les reportages, lisez toutes les nouvelles parutions et les ouvrages, vous devriez devenir incollable sur Tolstoï.
Alors comme son œuvre est immense, je me contenterai de deux citations : "Le gouvernement est une réunion d'hommes qui fait violence au reste des hommes" (une question toujours d'actualité, traitée dans Le Royaume de Dieu est en nous) et "Quand j'aurai les trois quarts du corps dans la tombe, je dirai ce que je pense des femmes et je rabattrai vivement la dalle sur moi !". Eh oui, Tolstoï était également drôle, mais un peu misogyne, en tout cas, son roman La Sonate à Kreutzer est ainsi qualifié. Sa femme Sofia lui a d'ailleurs répondu avec le roman À qui la faute ?. Et comme un Tolstoï peut parfois en cacher un autre, le centenaire de la mort de Léon Tolstoï peut être aussi l'occasion de découvrir le roman de son fils, Léon Tolstoï fils, Le Prélude de Chopin, notamment via les éditions des Syrtes qui ont réuni les 3 écrits de la famille Tolstoï dans un même ouvrage.
Image : un an avant sa mort (1909), Toltsoï joue encore dans le parc de son château de Iasnaïa Poliana (source - Ria Novosti)