Le 501 : plus qu’un jean, un mythe

Dans les derniers articles sur l’histoire de Levi’s, qui, j’espère vous auront plu, vous avez peut-être remarqué que j’avais volontairement fait un petit oubli. Un oubli qui va me permettre aujourd’hui de consacrer un article entier à un sacré numéro. Il était impossible de faire l’impasse sur un modèle mythique : le 501.

Petit rappel : c’est en 1873 que Levi Strauss et David Jacob s’associent et obtiennent le brevet du pantalon de travail à rivets. Après l’ajout de quelques surpiqûres de fil orange sur les poches pour assortir le tout aux rivets : le 501 était né !

Mais pourquoi ce nombre ? L’histoire diffère quelque peu d’une source à l’autre, mais le principe reste le même : certaines disent que les lots de tissu utilisés pour le premier pantalon à rivets portaient la référence 501 d’autres que c’est, au contraire, le numéro sous lequel était référencé le pantalon à rivets classique. En tout cas, ce pantalon basique rencontre un très rapide succès auprès des travailleurs de l’ouest, car il convient aussi bien à la prospection qu’aux travaux de la ferme.

Devenu unisexe pour convenir aux citadines qui voulaient se transformer, le temps des vacances, en véritables cow-girls dans un authentique ranch (à touristes), ce pantalon c’est imposé au fil du temps comme le modèle incontournable de la marque en s’adaptant à chaque époque.

Le succès de ce modèle est tel que sa coupe simple et pratique (qui ne va malheureusement pas à tout le monde) est aujourd’hui reprise avec différents types de Denîm. Mais l’important est de retenir que le nom de ce jeans est tout simplement dû à une technique administrative et non pas à une réflexion marketing : il ne faut parfois rester simple et avoir un bon produit pour que ça marche. Si Levi Strauss avait fait quelques erreurs dans son référencement nous porterions aujourd’hui avec la même fierté un magnifique 497.

A très vite !