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Si j'étais honfleurais...

Publié le 09 novembre 2010 par Desfraises

Si j'étais honfleurais...Lu dans Ouest-France:
René de Obaldia revient sur scène. Pas celle de Deauville où, à la demande de Philippe Normand, directeur des affaires culturelles de Deauville, il était venu lire des extraits de ses œuvres le 9 octobre 2008. Non, cette fois, l’académicien vient à Trouville pour une lecture qui lancera en grandes pompes le 8e salon du livre du lendemain. Il fera découvrir une sélection de textes empruntés à Richesses naturelles, Exobiographie, Le Centenaire, Les Innocentines et Fantasmes de demoiselles.
Vendredi 12 novembre 2010, à 19 h, salon des Gouverneurs, casino de Trouville. Gratuit 1. Réservations au 02 31 14 41 54.

D'aucuns savent l'admiration que je voue à René de Obaldia. Entre lui et moi, je l'avoue sans vergogne, il n'y a jamais eu autre chose que tendresse intellectuelle, curiosité respective. Il s'était même rendu dans cet adorable théâtre du 15e à Paris pour applaudir un spectacle autour de Vialatte. Il m'avait traité de pitre, et cette pirouette en sa bouche m'avait touché. Il était venu... (curieux, je vous dis) voir la mise en scène que j'avais commise d'un de ses Impromptus. J'avais rameuté "tout Paris" pour une soirée en présence de l'auteur. Et j'avais eu le culot de dire à Obaldia : « j'ai inscrit "en présence exceptionnelle de René de Obaldia" vous avez intérêt à venir ». Il avait eu l'élégance et la gentillesse de rire... et de venir.
Si j'étais honfleurais, j'enfourcherais ma mobylette jusqu'à Trouville. L'an dernier, tilly avait été au théâtre Hébertot "pour moi", le jour de mon anniversaire, je me souviens. Elle avait cueilli une si belle rose pour l'offrir à Obaldia et lui dire mon amitié du bout du monde. Elle avait vu les mots du poète prendre corps sur la scène du Petit Hébertot.

liens etc
:

✔ Obaldia seul en scène avec souvenirs et pirouettes, l'article du Figaro
✔ Si vous tombez sur France 5 et l'émission Empreintes consacrée à Obaldia, vous pouvez dès à présent faire chauffer l'enregistreur, vos mirettes (pour la regarder), et une enveloppe (pour me l'expédier)
✔ Ma lettre à Obaldia: « vivement que je sois morte pour faire la grasse matinée… »
✔ Photo ©Paul Delort
1 Oui, vous avez bien lu, c'est gratuit.

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