Comme chaque année le 9 novembre est consacré à la commémoration de la fusillade qui a eu lieu à Genève en 1932 où l’armée a tiré sur une foule de manifestants venue condamner le fascisme. 13 personnes ont perdu la vie devant l’université à quelques mètres du monument érigé en 1982 sur la plaine de Plainpalais pour leur rendre hommage. Et c’est précisément à cet endroit que société civile, syndicalistes et politiciens viennent s’incliner chaque 9 novembre.
Ce soir entre 18h00 et 18h30 environ trois cent personnes ont bravé les mauvaises conditions météo pour honorer par leur présence une cérémonie ancrée dans la mémoire des genevois.
Le syndicaliste Georges Tissot, le conseiller d’Etat Charles Beer chargé du département de l’instruction publique, de la culture et du sport, le conseiller administratif Rémy Pagani responsable du département des constructions et de l’aménagement, Tobia Schnebli membre du groupe Suisse sans armée se sont succédés au micro pour relater les faits survenus en ce triste soir du 9 novembre 1932, les condamner et rendre hommage aux 13 victimes dont on a lu les noms avec les fonctions qu’ils occupaient. Les quatre intervenants ont ouvert au passage une parenthèse pour appeler l’assistance à voter 2 x non à l’initiative et contre-projet pour le renvoi des criminels étrangers. Ce soir, j’ai pu croiser Ueli Leuenberg, Sami Kannan, Boris Drahusak, Laurent Moutinot, Albert Rodrik...et Elo Morenzoni ancien brigadier international de la guerre d’Espagne décoré au mois de janvier par la ville de Genève.
Et demain est un autre jour!