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Abou-Abdallah Mouhammad Al-Nafzawi, LA PRAIRIE PARFUMEE (Extraits – traduction René R. Khawam)

Publié le 10 novembre 2010 par Maitre_zaz

Ceux Qui Sont Dignes d’Éloges Parmi les Hommes en ce Domaine

Apprends, ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – que les hommes et les femmes se répartissent en groupes différents les uns des autres. Les uns sont loués dans ce domaine, les autres blâmés. L’homme qui est loué chez les femmes est celui qui se trouve pourvu d’un instrument robuste, fort, épais, un instrument qui met un certain temps pour accomplir son effusion et s’éveille vite sous l’aiguillon du désir, chose qui est jugée excellente par les femmes quand elle se manifeste chez les hommes. En effet, les femmes désirent trouver chez leur partenaire, lors de la conjonction, un appareil de bonnes dimensions dont la jouissance s’étale dans le temps. L’homme en question doit avoir une poitrine légère à supporter, mais une croupe qui pèse lourdement. L’eau ne jaillira pas de lui très vite, et pourtant l’éveil sera rapide. Son instrument sera complet, se développera pour atteindre le fond de l’huis, le bouchant d’une façon parfaite, occupant toute sa longueur.

Voilà ce qui guérit les femmes de leur tristesse langoureuse, grâce à une action bénéfique qui prend, par le fait même, à leurs yeux, une valeur souveraine.

On raconte qu’Abd al-Malik, fils de Marwâne – que Dieu le prenne en son agrément -, rencontra un certain jour Layla al-Akhyaliyya. Il lui posa des questions sur de nombreux sujets, puis lui demanda :

- Ô Layla, les femmes, que souhaitent-elles recevoir des hommes ?

- Ô mon maître, répondit-elle, elles désirent une joue comme la leur.

- Et ensuite ? reprit-il.

- Des cheveux comme les leurs.

- Et ensuite ?

-   Des qualités comme celles que tu possèdes, ô Émir des Croyants, allant de pair avec ton grand âge. Car le vieillard, s’il n’a pas autant de pouvoir politique qu’un chef d’État et une richesse considérable, n’a aucune chance de nous avoir. Cela dit, que le salut soit sur toi.

Le plus grand des instruments virils a pour longueur douze pouces, ce qui équivaut à trois fois la main fermée ; le plus petit, six pouces, soit une fois et demie la main fermée. Certains hommes possèdent un instrument de douze pouces ; d’autres de dix pouces, soit deux fois et demie la main fermée ; d’autres de huit pouces, soit une fois la main fermée, d’autres de six pouces, soit une fois et demie la main fermée. Celui dont l’instrument a pour longueur moins de six pouces, les femmes n’ont aucun bien à attendre de lui dans le domaine de la conjonction.

L’emploi des parfums pour les hommes et les femmes est parmi ce qui aide à la conjonction et la multiplie. lorsque la femme sent l’odeur du parfum sur le corps de l’homme, elle se détend d’une manière complète. Il se peut qu’avec l’emploi de certains baumes, l’homme puisse obtenir le consentement de la femme, même si elle éprouve des difficultés à le donner au départ.

L’homme qui est loué chez les femmes est aussi celui qui manifeste de l’initiative, qui se tient toujours propre, qui surpasse par ses qualités ceux de son groupe social, qui a le meilleur caractère, celui dont la taille est fine, la physionomie agréable. Il ne ment jamais quand il parle à une femme et ses paroles correspondent à la vérité. Il est libéral, brave, il a des sentiments généreux et un caractère facile à supporter. Quand il dit quelque chose, on peut le croire, et quand il promet, il tient parole. Il ne trahi pas la confiance qu’on met en lui. Voilà l’homme qui peut s’enhardir jusqu’à demander à se rapprocher des femmes, à les connaître intimement, à devenir l’objet unique de leur amour.

Celles Qui Sont Dignes d’Éloges Parmi les Femmes en ce Domaine

Apprends ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – que les femmes sont de différentes sortes : on loue les unes, on blâme les autres. La femme qui est louée par les hommes est celle qui se porte bien physiquement, qui a une bonne stature, une chaire généreuse avec un teint blanc et brillant. Elle sentira bon. Ses épaules seront éloignées l’une de l’autre, ses bras seront larges, les deux os de l’avant-bras renflés. Sa bouche sera étroite, avec des lèvres tendres d’une couleur rouge cramoisie, épaisses, chaudes, équilibrées, charnues. Elle aura un nez étroit et gracieux, des joues lissent d’un blanc éclatant, rehaussé de rose, de grands yeux. Son visage sera majestueux et, d’après certains, il devra être de forme ronde. Ses sourcils seront bien arqués, sans être séparés par trop d’espace. Son front sera vaste, sous une chevelure d’un noir semblable à celui du fard pour les cils. Son cou sera long, et rond à la base. Cette femme aura les épaules larges, la poitrine spacieuse et bien développée, ainsi que la ceinture, les deux seins debout, la taille et les plis du ventre bien proportionnés, les hanches larges et fortes, le sein arqué, le nombril en fond de gouffre, les mains et les pieds menus.

Ses cuisses seront épaisses ainsi que les deux muscles qui leur sont liés, la croupe sera lourde, avec deux fesses amples et de larges dimensions. Les jambes seront belles et bien galbées, bien “ limées ”. Le réchaud sera large et la touffe de poils très étendue. L’huis sera grand, c’est-à-dire plein de chair depuis la touffe jusqu’au deux fesses. Son ouverture sera étroite, sans rien de malpropre dessus, avec des lèvres bien rassemblées, sans odeur particulière ; elle sera humide, brûlante, comme si des flammes allaient s’en échapper.

Cette femme, quand elle s’approchera de quelqu’un, le séduira aussitôt ; quand elle s’en éloignera, le tuera certainement. Assise, elle présentera l’aspect d’une tente ronde plantée en terre ; étendue, elle ressemblera à un haut baudrier ; debout, elle paraîtra comme un drapeau déployé. Elle rira peu, parlera rarement d’une façon inutile. Elle trouvera ses pieds lourds à traîner quand elle voudra vagabonder hors de chez elle ou rendre visite aux voisins. Elle nuira peu à son mari ou aux gens de son voisinage. Elle se conduira avec beaucoup de décence, se tiendra en permanence en sa demeure, supportera patiemment l’absence de son époux. Elle aura la langue courte et ne parlera pas beaucoup. Elle possédera toutes les qualités les plus belles, et donnera des conseils bénis par Dieu à tous ceux qui viendront le consulter.

Elle ne choisira pas une femme pour être son amie intime et ne donnera sa confiance et son crédit à personne d’autre que son mari. Elle ne mangera de la main de personne, sauf de la main de son époux ou de ses proches, si elle en a. Elle ne trahira en aucune circonstance, ne trompera pas son mari et ne se taira pas sur quelque chose d’illicite. Si son mari l’appelle vers le lit commun, elle acceptera volontiers l’invitation et l’y précédera. Elle l’aidera en chaque circonstance, attendra beaucoup avant de se plaindre, de se disputer avec lui et de verser des larmes. Elle ne s’amusera et ne prendra du plaisir qu’en compagnie de son époux. Elle ne déploiera son zèle que pour rendre service à son mari, dût-elle subir la mort lente afin de tenir cette conduite.

Ceux Qui Sont à Blâmer Parmi les Hommes en ce Domaine

Apprends ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – que les hommes ne sont pas semblables les uns aux autres dans la conjonction, dans les dimensions de l’instrument, dans sa grosseur, sa vigueur, son relâchement. Celui qui est blâmé par les femmes a un instrument extrêmement petit, qui se ramollit la plupart du temps, mince, lent à se lever. Les femmes trouvent désagréable aussi l’homme qui verse rapidement son liquide, celui dont le plaisir tarde à venir, celui dont la poitrine est lourde à supporter, dont la croupe est incapable de peser sur sa partenaire. Quand il s’approche de celle-ci, il ne s’en soucie pas, il ne s’applique pas. Il monte sur sa poitrine sans avoir badiné avec elle, sans lui avoir prodigué ses baisers, sans l’avoir mise en état de combustion, sans lui avoir accordé ses dons. puis il enfonce cet instrument pendouillant en elle, avec difficulté, avec fatigue. Il se trémousse une ou deux fois, puis descend de dessus sa poitrine, comme s’il avait trop travaillé.

Un homme pareil ne présente aucune utilité pour la femme, car elle désir que son partenaire verse le liquide après un certain temps, présente un instrument de bonnes dimensions, qui s’éveille rapidement, appuie sur elle d’une manière forte quant à la croupe, faible quant à la poitrine – c’est-à-dire fasse, en définitive, le contraire de ce que fait le premier. Voilà ce que souhaitent les femmes de la part des hommes.

Celui qui est encore désagréable aux femmes, c’est celui qui est laid, hideux – à moins qu’il n’ait à sa disposition une certaine fortune. C’est aussi celui qui s’habille de vieux chiffons, qui sent le moisi ou quelque autre méchante odeur. C’est encore celui qui manque d’initiative, qui demande conseil à tous le monde sans pouvoir prendre de décision, qui ment beaucoup, qui n’a pas de pudeur, gardant en lui-même des sentiments de crainte, en même temps que de haine et d’inquiétude.

La Conjonction

Apprends ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – que tu ne dois pas t’approcher des femmes en vue de la conjonction sans que ton estomac soit légèrement rempli de nourriture et de boisson. Ainsi l’opération sera plus saine pour toi, et plus savoureuse. Quand l’estomac est plein, la conjonction peut devenir nuisible à l’homme, car dans ce cas, elle est susceptible de provoquer une hémiplégie, une colite, une crise de goutte et, dans les cas les moins graves, une rétention d’urine et un affaiblissement de la vue. Si tu n’as mangé que des aliments légers avant de conjoindre, tu seras en sûreté contre tous ces incidents.

Ne conjoins la femme qu’après avoir badiné avec elle, jusqu’à ce que son eau soit près de descendre. Ce qui permettra la réunion de son eau avec la tienne, provoquant son plaisir. Il est préférable d’agir ainsi, ton corps se trouvant plus à l’aise dans ce conditions, la saveur chez elle devenant plus exquise – et la santé de son corps y gagnant. Quand tu aura obtenu ce que tu voulais, ne te lève pas aussitôt pour la quitter. Tu te sépareras d’elle avec douceur, retirant ton instrument après qu’il a fini sa tâche. Descends sans hâte de dessus elle du côté droit. Auparavant tu lui enjoindras d’étendre ses jambes, de serrer ses cuisses sur l’instrument afin qu’il se retire bien sec, en passant par un orifice étroit. Tu le dégaineras d’elle peu à peu. Enfin elle prendra une serviette souple et l’essuiera avec précaution.

Si la femme éprouve de l’affection pour l’homme, elle embrassera son époux après la fin de l’opération, lui manifestera sa joie de le voir auprès d’elle, à cause du plaisir qu’elle aura tiré de sa rencontre avec lui. Alors l’amour que l’homme porte à la femme s’intensifiera dans son cœur. Il n’y a d’aide véritable que celle qui vient de Dieu.

Les Manières de Conjoindre

Apprends ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – qu’avant de conjoindre, lorsque tu en sentiras le désir, tu t’oindras de parfums, et ta partenaire aussi, puis vous badinerez tous les deux de toutes les façons possibles, celles capables de susciter des sensations agréables, comme les baisers, les morsures, la succion, l’humectage, l’embrassement, la pression, afin que la femme se sente portée naturellement et avec agrément à la conjonction. Puis, après l’avoir serrée sur ta poitrine, tu l’étendras sur le sol, l’embrassant sur la bouche. Tu feras varier à ce moment les jeux d’amour, chevauchant sur ses cuisses, sur les sommets de ses fesses, baisant sa touffe, secouant le sommet de ton instrument entre les deux lèvres de sa partie chaude, montant sur sa poitrine, palpant ses deux seins, embrassant la bordure inférieure du menton et la pente qui descend jusqu’à la gorge, appliquant tes mains sur ses hanches et ses flancs. Tu multiplieras ces procédés plaisants jusqu’à ce qu’elle devienne malléable entre tes mains.

Quand tu la verra dans cet état, tu planteras ton instrument en elle avec force jusqu’à ce que sa touffe et la tienne se rencontrent. Tu le frotteras contre les parois internes d’une façon parfaite. Cela fait, vos deux plaisirs arriveront à point en même temps. Au cours de l’opération, tu n’oublieras pas les trémoussements, la manipulation, les tapes, les coups de bélier, les échanges entre vous de paroles douces, de ronflements, de ronronnements, de râles, de cris tels que “ Donne ” et “ Prends ”, de succion des lèvres, de baisers sur les sommets des joues. Si vous n’agissez pas ainsi, la femme n’aura pas ce qu’elle désire, n’atteindra pas son but, n’obtiendra pas son plaisir, et l’homme laissera chez elle une impression désagréable.

Quand tu auras obtenu la satisfaction de ton besoin, tu presseras l’instrument entre ses cuisses, à l’intérieur de l’appareil, et tu l’inviteras à les réunir sur lui afin de serrer de toutes ses forces. Il sortira alors par un conduit étroit, et sa tête fera entendre une sorte de glouglou dans la partie chaude féminine, bruit que vous aurez plaisir à entendre tous les deux.

Tu descendras de sa poitrine du côté droit, par rapport à elle : si la femme conçoit cette nuit-là, l’embryon sera un garçon – avec la permission de Dieu. C’est en tout cas ce que les hommes versés dans la science religieuse ont mentionné – que Dieu les prenne en son agrément. D’autres ont dit que celui qui conjoint sa femme et la rend enceinte, s’il veut qu’il mette au monde un garçon, qu’il pose sa main sur le ventre de son épouse et dise : “ au nom de Dieu, le Clément, le Maître de miséricorde ! ” ; qu’il bénisse l’envoyé de Dieu – que le salut et la bénédiction de Dieu soient sur lui – puis prononce les paroles suivantes : “ Ô Dieu, notre Dieu, crée cet enfant sous une forme mâle et je lui donnerai le nom de ton Prophète – que le salut et la bénédiction de Dieu soit sur lui. ” Son intention sera exaucée et le Dieu Très-Haut, s’Il le veut, créera cet enfant sous la forme mâle, mettant en œuvre sa miséricorde et sa bénédiction.

Quand tu auras fini de conjoindre, ne bois pas de l’eau jusqu’à satiété, car cela relâche le cœur. Si tu veux recommencer l’opération, faites vos ablutions tous les deux auparavant, c’est un principe excellent. Ne laisse pas la femme se mettre sur toi, car je crains que son eau ne te soit nuisible pour peu qu’elle entre dans ton canal urinaire : cette recommandation est faite par les médecins. Cette position, à savoir la montée de la femme et son chevauchement sur l’instrument dressé, est considérée par les amantes comme une faveur qui étanche leur soif de plaisir : elles éprouvent beaucoup de joie à s’élever et à redescendre ainsi. Prends garde à ce que leur eau ne sourde sur toi en cette position.

Évite aussi de faire beaucoup de mouvements après la conjonction : on dit que cela est détestable. On aimera, par contre, rester dans la quiétude durant une heure. Quand le sexe sort de l’huis, ne le lave pas avant qu’il ne se calme un peu. Dès qu’il sera bien reposé, lave son œil doucement, mais pas à grande eau. En le sortant à la fin de la conjonction, quand tu te sépare de la femme, ne le frotte pas en faisant sa toilette, car cela occasionne une rougeur de la peau qui reste en permanence.

L’opération elle-même de la conjonction se fait de beaucoup de manières, avec des jeux d’amour à foison. On ne peut les recenser d’une façon complète. Tout cela – que Dieu en soit loué ! – est licite avec l’épouse et il n’y a pas de mal à le faire, excepté ce qui ne correspond pas volontairement à la nature même de l’instrument, en ne permettant pas la fécondation. Si tu veux, tu peux conjoindre ta femme en faisant face à tous les côtés de son corps : à son dos, à son ventre, à l’un ou l’autre de ses flancs. Elle sera debout, assise sur son fondement, dans la position de l’agenouillement ou de la prosternation… ou dans toute autre position où il t’apparaîtra convenable ou possible de loger ton instrument à l’intérieur de son huis, d’y prendre plaisir et d’y prolonger ta jouissance.

Si tu veux, tu lui demanderas de s’étendre sur le dos et de placer ses deux jambes sur tes deux épaules. Ou bien de se mettre la face contre terre : dans ce cas, après avoir fiché ton instrument dans sa partie chaude, tu monteras et descendras sur ses fesses, opération considérée comme des plus savoureuses, et qui accélère le venue de l’eau. Si tu veux lui sensibiliser les cuisses, sans faire entrer ton instrument dans son huis, monte sur ses deux fesses après avoir placé l’un sur l’autre ses pieds et serré ses cuisses sur l’instrument. Celui-ci sera ainsi en mesure de se frotter contre l’espace situé entre les deux lèvres de l’huis et ce frottement sur la porte de la partie chaude t’épargnera la nécessité de la pénétration. Toute méthode, toute variation emploiera en outre : la montée et la descente, le frottement, le pilonnage, le polissage, l’ébranlement, le ronflement, le ronronnement, l’embrassement, la pression, la succion, le mouillage dans l’huis, l’escalade des fesses, la palpation des seins, le baisement de la touffe.

Conjoins-la comme tu voudras dans toutes les plis de son corps, comme tu voudras dans n’importe quel endroit de celui-ci, excepté dans l’arrière du fondement. Toute opération en ce domaine, tu l’accompagneras de badinage, de tapotements sur la terrasse de l’huis et sur le haut des fesses. Tout ce que tu aimeras faire avec ton épouse, tu le réaliseras. Si tu ne peux t’établir solidement dans l’huis, place un coussin sous les deux cuisses de ta partenaire, et frappe jusqu’à ce que te réponde le toit de l’appareil.

Parmi les façons de conjoindre les plus appréciées et les mieux au point, on trouve celles-ci :

Tu te glisseras entre ses cuisses et tu ficheras l’instrument dans l’huis jusqu’à ce que se rejoignent les deux touffes. Alors tu donneras des tapes,  tu descendras, tu l’agiteras dans son ventre à droite et à gauche jusqu’à ce que votre plaisir à tous deux arrive en même temps.

Tu pourras aussi agir de même dans la partie chaude de ta partenaire allongée, la face contre terre : on appelle cela « le séjour agréable sur le sommet des fesses ». Et pour toi, ce sera vraiment un moment de bien-être.

Une autre position : tu étendras la femme sur le sol, la face vers toi, tu l’introduiras entre ses cuisses, tu placeras sa jambe droite sur ton épaule, et sa jambe gauche sous ton aisselle ; cela fait, tu ficheras ton instrument en elle.

Une autre position encore : tu lèveras ses deux pieds que tu placeras sur tes deux épaules, après avoir mis un coussin sous ses deux fesses ; tu le ficheras en elle, en obtenant une grande satisfaction, le coup étant appliqué sur l’endroit qu’il faut, la partie compatissante se trouvant prête à recevoir le jet viril.

Une autre position encore : tu étendras la femme sur le dos et tu mettras l’une de ses jambes sur ton épaule ; l’autre jambe sera libre de retomber à sa guise sur le sol. Tu ficheras alors ton instrument dans sa partie chaude.

Autre position : tu étendras la femme sur le dos et lui enjoindras de saisir avec les doigts des deux mains les orteils de son pied droit (en cas de difficulté, avec les doigts de sa main droite seulement) ; cela fait, tu fourreras ton instrument.

Autre position : ta partenaire saisira les orteils de son pied droit et les élèvera à la hauteur de ses oreilles ; son huis sera alors  en saillie. Tu entreras alors entre ses cuisses, tu t’accroupiras sur la pointe de tes pieds, dégageras ton instrument et le ficheras en elle. Cette dernière méthode est conseillée à celui qui possède un petit instrument ; elle lui permettra d’entrer dans le ventre de la femme et d’y disparaître entièrement. Cette position lui convient d’une manière parfaite. Mais si l’homme qui a un instrument complet de grandes dimensions agit ainsi, la femme en sera incommodée.

Autre position encore : la femme pliera ses jambes sur sa poitrine, après avoir mis sous ses cuisses un coussin, afin que sa partie saille à l’extérieur ; celle-ci  devra rester bien dégagée entre le haut des cuisses, de manière à faciliter le frottement de l’instrument et de la touffe de l’homme contre les deux lèvres de l’huis. Elle en retirera des sensations agréables et recevra plus facilement ainsi les tapes de son partenaire.

Autre position : la femme s’étendra sur le dos, laissera retomber ses pieds sur le sol en les mettant l’un sur l’autre, prendra l’instrument viril, le frottera sur les lèvres de son huis, et l’y enfoncera ; l’entrée et la sortie se feront alors par un conduit étroit et l’instrument laissera entendre un bruit, comme une sorte de glouglou ;

Une autre position : si tu le plantes en elle, alors qu’elle est presque agenouillée, appuie-toi, dans un mouvement ascendant sur sa taille,  et ordonne-lui de se soulever et de s’abaisser, bref, de se trémousser d’une manière parfaite,  en se penchant à droite, en se penchant à gauche.

Une autre position encore : étends-toi sur le dos, les pieds au sol, dresse ton instrument ; la femme s’assoit sur tes cuisses et descend sur lui en laissant ses pieds à terre ; les touffes frottent l’une contre l’autre et le membre viril se loge à l’intérieur de son ventre.

Encore une autre position : la femme se tient debout, et place un coussin entre elle et le mur ; elle prend l’instrument dans la main, le frotte entre les deux lèvres de l’huis, et le fiche dans cet huis en s’avançant à ta rencontre.

Une autre position : elle met ses paumes à plat sur le sol, ses pieds restant posés normalement ; son huis sera en l’air et tu y enfonceras ton instrument.

Une autre position : la femme s’étend sur le bord du lit, laissant tomber ses pieds à terre ; et tu fourres l’instrument dans son huis béant.

Et une autre position encore : la femme s’appuie sur les montants du lit ou sur toute autre chose du même genre, afin que son huis reste comme suspendu en l’air ; l’homme se glisse entre les cuisses de sa partenaire, puis s’accrochera à ses épaules ; la femme placera l’un de ses pieds sur l’homme en s’arc-boutant, pendant que l’instrument de celui-ci sera fiché dans son ventre ; elle le saisira par le cou et fera glisser son pied jusqu’au sol, l’homme assouplissant sa tâche en restant debout.

Il existe bien d’autre positions mais il me faut abréger. Quelque soit le chemin que tu prennes pour arriver à la jouissance et au plaisir par le pilonnage, le tapotage sur l’huis, la rencontre des deux touffes et tous les moyens employés pour approvisionner la sensation, les joies les plus savoureuses se trouvent réunis dans l’opération de la conjonction, de l’enfournement. Tout cela, bien sûr, après le badinage, les baisers sur le sommet des deux joues et sur le reste du visage, la succion de la bouche, la palpation des seins, l’embrassement de la poitrine, du cou, de la bouche, la pression légère, le chevauchement de la croupe, des ravissantes cuisses, la pâture menée partout sur ce beau corps tendre et bien nourri, les baisers déposés sur la terrasse d’un kouss gras et lisse, les coups de dents qui lui sont portés, le polissage de la partie supérieure des fesses, le grattage de la tête de l’instrument sur les deux lèvres de la partie chaude, les paroles savoureuses qui excitent, tel ce cris de la femme : « Prends ma partie chaude, elle fait partie de tes meubles ! », et la réponse de l’homme : « Prends l’instrument, car c’est ton bouchon », ou cette injonction de la femme : « Frappe avec ton instrument ce kouss qui t’appartient, plonge-le jusqu’au fond de mon réduit et n’oublie pas de fureter dans tous les coins », enfin le ronflement, le ronronnement, le râle, le bruissement des deux touffes…

Si l’on ajoutait encore à la liste de ces indications, on dépasserait les limites de la pudeur. Que Dieu nous conserve ce qu’Il nous a accordé de plaisirs en ce monde et dans l’autre, qu’Il nous pardonne les fautes que nous aurions commises, les pas malencontreux que nous aurions fait dans le domaine des choses illicites, les regards que nous aurions jetés sur ce qui nous est défendu chez les femmes coquettes, chez les filles et les femmes excellentes. Qu’Il mette à la place de tout cela ce qui est licite et bon parmi ce qu’Il a préparé pour nous d’huis appartenant aux femmes douces et tendres. Sur ce, je demande pardon à Dieu de tout ce que j’ai dit de blâmable, car Il est le plus enclin à pardonner à qui Il veut les actes les plus méchants.



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