Comme il était encore trop pour la visite du père Noël, nous sommes assez vite arrivés à la conclusion qu'il devait s'agir d'un oiseau qui était tombé dans la cheminée et qui avait lutté désespérément pour en échapper; en effet, Evelyne avait entendu une série de bruits d'ailes battant contre la parois intérieure pendant plusieurs heures. Le problème était qu'à moins de tout démolir, il n'était guère possible d'avoir accès au conduit principal de la cheminée et à l'espace entourant l'élément du bruleur. En plus, la cheminée en située à 10 mètres en dessous de la cheminée.
Je suis alors monté sur le toit et me suis rendu compte que lorsque cette cheminée avait été mise en place en 2005, l'installateur avait pratiqué trois incisions dans la grille de protection pour descendre du matériel et ne les avait jamais refermées, laissant ainsi le passage ouvert aux oiseaux et autres créatures qui pouvaient aisément tomber dans l'orifice principal. J'ai réparé tout cela en quatrième vitesse, interdisant l'accès à tout animal volant ou grimpant. Hier, l'odeur avait quasiment disparu. L'oiseau devait être cuit à point ...
