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Peut-on défendre le libéralisme?

Publié le 11 novembre 2010 par Fred Camino @elc95
Peut-on défendre le libéralisme?


Rhâlala, Nicolas me tague sauvagement pour trouver des conditions de défense de ce cher libéralisme qui permet notre bonheur, ou pas (expression à la mode 2.0), je vais essayer d'essayer.

[ Le libéralisme, d'après Wikipédia, est un courant de pensée de siècle), qui affirme la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur le pouvoir du souverain. Il repose sur l'idée que chaque être humain possède des qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par le et plus généralement le système social au profit du libre choix de chaque individu. [...]
Voilà, le libéralisme c'est beau quand on a le choix au pays des bisounours, c'est formidable quand on est son propre patron, le libéralisme c'est chouette aussi dans certains pays, surtout anglo-saxons, parait-il, mais on ne le sait pas, on y vit pas mais on nous le dit.
Enfin, ceux qui nous le disent sont libéraux eux-même, le trader qui part faire sa carrière à la City de Londres en se faisant ses 15000 euros mensuel ne peut qu'encenser le libéralisme, l'école gratuite, la sécurité sociale, il s'en fout royalement (surtout là-bas).
Toutes ces personnes travaillant dans des professions libérales comme les médecins, les chirurgiens, pharmaciens, avocats, notaires, huissiers se font de très bons salaires, ils ont des honoraires libres et ne dépendent pas d'un patron.
Le libéralisme politique est la séparation des pouvoirs, le libéralisme économique est l'indépendance par rapport aux pouvoir en place, l'entreprise n'a pas d'ordre à recevoir de l'état, le patron s'organise par rapport à la loi du marché, la bourse, la loi du pognon, mais l'état protège cette organisation, on l'a vu pendant la crise avec les aides publiques aux constructeurs automobiles.
Le libéralisme , c'est la revendication de ses droits, pas de ses devoirs envers les autres. Dans les grandes entreprises, le seul droit du patron est de satisfaire grassement les actionnaires, les seuls droit que peuvent encore avoir les salariés ne sont que des contraintes pour celui-ci, le salarié ne fait que subir le libéralisme, il n'en reçoit que des miettes pendant que les libéraux se goinfrent entre eux. Le salarié le subit jusqu'à la fermeture de son entreprise, délocalisé dans des pays low-coast pour des questions de rentabilité et de toujours plus de dividende pour l'actionnaire. Rien que de savoir qu'en bossant , tout mes efforts finiront dans la poche de boursicoteurs me rend malade surtout quand le patron me dit qu'on nom de la vigilance d'après crise les augmentations de salaires potentielles sont reportées à plus tard.
Serge Tchuruk, ancien patron d'Alcatel, rêvait d'une entreprise sans salariés, sans emmerdes, le plus libre possible de pouvoir engranger de l'argent, le summum du libéralisme.
Le libéralisme, c'est donc aussi la rentabilité et on veut l'appliquer partout, dans les hôpitaux notamment. Comment peut-on s'imaginer qu'un hôpital, qui n'est pas une entreprise, qui ne produit rien, doit être rentable?
Au non du libéralisme, le pays s'appauvrit, sauf pour une minorité de nantis, les gros industriels et les gros actionnaires, ceux qui ne perdent jamais à la bourse, pas les petits actionnaires qui ont dix actions et qui s'imaginent participer à tout ce cinéma. L'état et ses multinationales fabriquent en masse des pauvres, ce libéralisme ne profite qu'à quelques personnes et notre gouvernement les protège à coup de bouclier fiscal.
Cet état ne travaille aujourd'hui que pour cette cause, le Medef, grande secte du libéralisme a tout les pouvoirs aujourd'hui, l'état lui donne carte blanche. Quand on entend un Christian Estrosi se fatiguer les cordes vocales pour les salariés de Molex, on ne peut que rire. Vaut mieux en rire d'ailleurs.
Sinon c'est quoi de bien le libéralisme?
Non le libéralisme n'est pas à défendre, il y a trop de gens dans la misère à cause cette idéologie, trop d'inégalité et trop d'injustice.
Illustration]


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