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Les ires de la Terre. Terre de feu et de lave. Tome II.

Publié le 11 novembre 2010 par Raymond_matabosch

Les ires de la Terre.

Terre de feu et de lave. Tome II.

Raymond Matabosch.

Acheter Les ires de la terre. Tome II.


En guise de Préface.

Des volcans par milliers, actifs, en sommeil ou considérés éteints...

Expression de l’antique ire des Dieux, des Déités et des Démiurges, les volcans, monstres géologiques prenant naissance dans les entrailles de la Terre, terrorisent les hommes depuis l'aube de l'humanité. Vomissant ou crachant des gaz volcaniques, des torrents de laves incandescentes, des pyrotechnies de téphras et de pyroclastes ou des panaches de nuées ardentes, ils semblent sortir de leur sommeil pour inonder la Terre de leur sève destructrice et assassine. Manifestations en surface du régime thermique régissant l’intérieur du globe terrestre, ils sont la résultante d'un ensemble des processus et des phénomènes par lesquels des matériaux rocheux fondus, ou magmas, s’élèvent depuis les profondeurs de la Terre jusqu’à la surface, ou vers la surface, et par lesquels les gaz associés sont libérés dans l’atmosphère.

Depuis des millénaires, ils fascinent l’homme par leur puissance faramineuse et les manifestations redoutables de leur activité. Croyances, divinités, idoles, démiurges, logos et autres dragons en sont nés. Aujourd’hui, paraît-il démystifiés pour les civilisations policées, leur attraction est toujours aussi grande, en raison, surtout, des images spectaculaires et des paysages hors du commun qu'ils offrent. Mais l'attraction n'est-ce pas l'expression du mysticisme ? Et le mysticisme ne désigne-t-il pas le fait de la pratique mystique en induisant, parfois, l'idée d'une formalisation ou une systématisation du comportement mystique. Et le concept de « mystique » n'exprime-t-il pas ce qui est relatif à une croyance, au surnaturel ou au divin qui serait, par nature incommunicable, et où l'âme humaine accèderait à une rencontre directe, par translation attractive, avec le volcan-déité ?

Depuis une vingtaine d’années, pour tous ceux qui s'intéressent aux activités volcaniques dans le monde, il apparaîtrait que le nombre de volcans actifs soient en augmentation. Serait-ce une recrudescence du volcanisme qui affecterait la planète Terre ? Ainsi les scientifiques ne devraient pas être obligés de jouer aux apprentis sorciers en créant des volcans artificiels, pour combattre le réchauffement planétaire, ou en déclenchant, quitte à provoquer des temps apocalyptiques pour les humains, les animaux et la nature, des éruptions dans des volcans en sommeil. Cette pseudo-augmentation traduit, simplement, l'intéressement accru de l’homme pour les phénomènes volcaniques. Les observateurs sont plus nombreux et les transports plus aisés. En outre, l’information volcanologique est plus largement diffusée par l’entremise des médias, - presse écrite, parlée ou télévisuelle -, de l'interconnexion des réseaux informatiques et des publications croissantes de revues spécialisées.

Tous les ans, 60 volcans environ, entrent en éruption. Est-ce si cataclysmique que cela ? En regard au nombre démesuré de volcans érigés sur toute la planète et susceptibles de sortir de leur torpeur, la Terre en est-elle au point de non retour et aux portes de l'explosion généralisée ? Le chiffre de 60 est la marque d'une activité volcanique normalisée et nul risque de destruction totale ne peut être envisagée et envisageable. La planète est vivante et elle s'exprime avec la sauvagerie de ses forces internes incommensurables. Si la première étude connue sur ces montres volcaniques est l'œuvre de Pline le jeune faisant la description, au travers de deux lettres, de l'éruption du Vésuve, en l'an 79, des naturalistes et des savants ont tenté de dresser, dès le XVII° siècle, un inventaire des volcans actifs de par le monde.

Athanasius Kircher, en français Athanase Kircher, est un jésuite allemand, graphologue, orientaliste, esprit encyclopédique et un des scientifiques les plus importants de l'époque baroque. Par son ouvrage « Mundus Subterraneus », il établit le premier inventaire, en 1665, y dénombrant 36 édifices volcaniques. Au XIX° siècle, le géographe, naturaliste et explorateur allemand Alexander Freiherr von Humboldt, plus connu sous le nom d'Alexander von Humboldt ou Alexandre de Humboldt, procède à des études sur les volcans des Andes et d'Amérique centrale. Il est le premier à gravir de nombreux volcans comme, en 1802, l’ascension du Chimborazo, 6.268 mètres, considéré comme le sommet du monde à l’époque. le Cotopaxi, 5.897 mètres ou le Guagua Pichincha, 4.507 mètres. Dans son livre Cosmos, essai d'une description physique du monde, publié en 1846, il en dénombre 407.

En absolu, le nombre de volcans, existant sur la planète Terre, dépendent de leur statut : actif, dormant ou considéré éteint ? Si le microcosme scientiste, en faire valoir, décide d'en adopter une définition, nul de ses membres le composant n'aura vraiment compté tous les volcans terrestres et, tout particulièrement, les centaines de milliers qui sourdent dans le fond sous-marin. Pour preuve, suivant l'estimation avancée dans le livre de la Smithsonian Institution intitulé « Volcanoes of the World, Second Edition », compilé par Tom Simkin et Lee Siebert, la meilleure supputation, à l'heure actuelle, serait que 1.511 volcans, d'autres avançant le chiffre de 1.521, ont eu des éruptions au cours de ces dix derniers millénaires. Néanmoins le nombre de volcans sous-marins, alignés le long des dorsales, des rifts, des failles transversales et des points chauds ou noyés en limite des plaques lithosphériques, excéderait le million d'édifices.

Quant aux volcans en sommeil ou considérés éteints, aucun de ces scientistes gravitant dans leur microcosme et dans leur bulle, bon nombre reconnus mondialement, n'en fait état, certainement par le fait qu'il en serait trop fastidieux et guère revalorisant, notoriété étant, d'en dresser quelconque inventaire. Mais, pourtant, ces secteurs volcaniques oubliés peuvent connaître de nouvelles manifestations éruptives et, en cela, poser risques à une population ignorante de ce plausible danger mortel probablement imminent soit dans le présent immédiat à 100 ou 1.000 ans, soit dans un futur présent à 10.000 ou 100.000 ans, soit dans un temps indéterminable mais fort lointain et au-delà d'un million d'années. « Là où la terre a tremblé, elle re-tremblera... », dit le dicton... Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les volcans ?

Notes
(1) Éjectas ou téphras et pyroclastes : pyroclastes, - du grec πυρóκλαστος, pyro, feu, et klastos, fragment -, désigne, en géologie, les fragments de roche solide expulsés dans l’air pendant l’éruption d’un volcan. Les pyroclastes sont des fragments de roche magma­tique solidifiés à un moment de l’éruption, ou plus fréquemment pendant son parcours aérien, ou arrachés à l’état solide par érosion des structures géologiques existant le long des conduites éruptives. Le terme téphras, - du grec τέφρα, cendres -, est utilisé comme sy­nonyme d'éjectas, généralement utilisé pour les cendres.

Le livre Les ires de la terre. Tome II.

Les ires de la Terre.

Terre de feu et de lave. Tome II.

Raymond Matabosch.

Acheter Les ires de la terre. Tome II.


En guise de Préface.

Des volcans par milliers, actifs, en sommeil ou considérés éteints...

Expression de l’antique ire des Dieux, des Déités et des Démiurges, les volcans, monstres géologiques prenant naissance dans les entrailles de la Terre, terrorisent les hommes depuis l'aube de l'humanité. Vomissant ou crachant des gaz volcaniques, des torrents de laves incandescentes, des pyrotechnies de téphras et de pyroclastes ou des panaches de nuées ardentes, ils semblent sortir de leur sommeil pour inonder la Terre de leur sève destructrice et assassine. Manifestations en surface du régime thermique régissant l’intérieur du globe terrestre, ils sont la résultante d'un ensemble des processus et des phénomènes par lesquels des matériaux rocheux fondus, ou magmas, s’élèvent depuis les profondeurs de la Terre jusqu’à la surface, ou vers la surface, et par lesquels les gaz associés sont libérés dans l’atmosphère.

Depuis des millénaires, ils fascinent l’homme par leur puissance faramineuse et les manifestations redoutables de leur activité. Croyances, divinités, idoles, démiurges, logos et autres dragons en sont nés. Aujourd’hui, paraît-il démystifiés pour les civilisations policées, leur attraction est toujours aussi grande, en raison, surtout, des images spectaculaires et des paysages hors du commun qu'ils offrent. Mais l'attraction n'est-ce pas l'expression du mysticisme ? Et le mysticisme ne désigne-t-il pas le fait de la pratique mystique en induisant, parfois, l'idée d'une formalisation ou une systématisation du comportement mystique. Et le concept de « mystique » n'exprime-t-il pas ce qui est relatif à une croyance, au surnaturel ou au divin qui serait, par nature incommunicable, et où l'âme humaine accèderait à une rencontre directe, par translation attractive, avec le volcan-déité ?

Depuis une vingtaine d’années, pour tous ceux qui s'intéressent aux activités volcaniques dans le monde, il apparaîtrait que le nombre de volcans actifs soient en augmentation. Serait-ce une recrudescence du volcanisme qui affecterait la planète Terre ? Ainsi les scientifiques ne devraient pas être obligés de jouer aux apprentis sorciers en créant des volcans artificiels, pour combattre le réchauffement planétaire, ou en déclenchant, quitte à provoquer des temps apocalyptiques pour les humains, les animaux et la nature, des éruptions dans des volcans en sommeil. Cette pseudo-augmentation traduit, simplement, l'intéressement accru de l’homme pour les phénomènes volcaniques. Les observateurs sont plus nombreux et les transports plus aisés. En outre, l’information volcanologique est plus largement diffusée par l’entremise des médias, - presse écrite, parlée ou télévisuelle -, de l'interconnexion des réseaux informatiques et des publications croissantes de revues spécialisées.

Tous les ans, 60 volcans environ, entrent en éruption. Est-ce si cataclysmique que cela ? En regard au nombre démesuré de volcans érigés sur toute la planète et susceptibles de sortir de leur torpeur, la Terre en est-elle au point de non retour et aux portes de l'explosion généralisée ? Le chiffre de 60 est la marque d'une activité volcanique normalisée et nul risque de destruction totale ne peut être envisagée et envisageable. La planète est vivante et elle s'exprime avec la sauvagerie de ses forces internes incommensurables. Si la première étude connue sur ces montres volcaniques est l'œuvre de Pline le jeune faisant la description, au travers de deux lettres, de l'éruption du Vésuve, en l'an 79, des naturalistes et des savants ont tenté de dresser, dès le XVII° siècle, un inventaire des volcans actifs de par le monde.

Athanasius Kircher, en français Athanase Kircher, est un jésuite allemand, graphologue, orientaliste, esprit encyclopédique et un des scientifiques les plus importants de l'époque baroque. Par son ouvrage « Mundus Subterraneus », il établit le premier inventaire, en 1665, y dénombrant 36 édifices volcaniques. Au XIX° siècle, le géographe, naturaliste et explorateur allemand Alexander Freiherr von Humboldt, plus connu sous le nom d'Alexander von Humboldt ou Alexandre de Humboldt, procède à des études sur les volcans des Andes et d'Amérique centrale. Il est le premier à gravir de nombreux volcans comme, en 1802, l’ascension du Chimborazo, 6.268 mètres, considéré comme le sommet du monde à l’époque. le Cotopaxi, 5.897 mètres ou le Guagua Pichincha, 4.507 mètres. Dans son livre Cosmos, essai d'une description physique du monde, publié en 1846, il en dénombre 407.

En absolu, le nombre de volcans, existant sur la planète Terre, dépendent de leur statut : actif, dormant ou considéré éteint ? Si le microcosme scientiste, en faire valoir, décide d'en adopter une définition, nul de ses membres le composant n'aura vraiment compté tous les volcans terrestres et, tout particulièrement, les centaines de milliers qui sourdent dans le fond sous-marin. Pour preuve, suivant l'estimation avancée dans le livre de la Smithsonian Institution intitulé « Volcanoes of the World, Second Edition », compilé par Tom Simkin et Lee Siebert, la meilleure supputation, à l'heure actuelle, serait que 1.511 volcans, d'autres avançant le chiffre de 1.521, ont eu des éruptions au cours de ces dix derniers millénaires. Néanmoins le nombre de volcans sous-marins, alignés le long des dorsales, des rifts, des failles transversales et des points chauds ou noyés en limite des plaques lithosphériques, excéderait le million d'édifices.

Quant aux volcans en sommeil ou considérés éteints, aucun de ces scientistes gravitant dans leur microcosme et dans leur bulle, bon nombre reconnus mondialement, n'en fait état, certainement par le fait qu'il en serait trop fastidieux et guère revalorisant, notoriété étant, d'en dresser quelconque inventaire. Mais, pourtant, ces secteurs volcaniques oubliés peuvent connaître de nouvelles manifestations éruptives et, en cela, poser risques à une population ignorante de ce plausible danger mortel probablement imminent soit dans le présent immédiat à 100 ou 1.000 ans, soit dans un futur présent à 10.000 ou 100.000 ans, soit dans un temps indéterminable mais fort lointain et au-delà d'un million d'années. « Là où la terre a tremblé, elle re-tremblera... », dit le dicton... Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les volcans ?

Notes
(1) Éjectas ou téphras et pyroclastes : pyroclastes, - du grec πυρóκλαστος, pyro, feu, et klastos, fragment -, désigne, en géologie, les fragments de roche solide expulsés dans l’air pendant l’éruption d’un volcan. Les pyroclastes sont des fragments de roche magma­tique solidifiés à un moment de l’éruption, ou plus fréquemment pendant son parcours aérien, ou arrachés à l’état solide par érosion des structures géologiques existant le long des conduites éruptives. Le terme téphras, - du grec τέφρα, cendres -, est utilisé comme sy­nonyme d'éjectas, généralement utilisé pour les cendres.

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