Chacun connaît les textes de Victor Hugo sur la condition lamentable des ouvriers vivant dans les caves.
Joséphine de Gaulle, grand-mère du Général cite les caves malsaines où s'entassaient des êtres rachitiques
Adolphe Blanqui écrit: Nulle misère au monde n'est comparable à celle des habitants du quartier St Sauveur à Lille, où on trouve la plus grande misère à côté de la plus grande opulence .
Travailleurs du coton, du lin, filtiers vivent dans de pénibles conditions. Ils habitent dans des caves creusées sous le sol, les "burguets," sans communication avec les maisons dont elles font partie. Ils ne reçoivent l'air et la lumière que par l'escalier qui y conduit et qui donne sur la rue.
Pour eux, le jour arrive une heure plus tard et la nuit une heure plus tôt .