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Et si… on prenait le temps de changer les regards sur les migrations

Publié le 13 novembre 2010 par Unpeudetao

Festival Migrant’scène, Soirée d’ouverture le 13 novembre 2010

Soirée d’ouverture de la 5ème édition du festival migrant’scène
Rendez-vous le samedi 13 novembre
Au Divan du Monde, Paris 18ème

Et si… on prenait le temps de changer les regards sur les migrations ? Et si on essayait de bouleverser nos imaginaires, d’entendre d’autres voix ? Si par exemple on s’échappait des frontières de l’Europe pour comprendre les migrations depuis le point de vue africain ?

A 18h30. DEBAT, Au sud de l’Europe, la traque aux migrants.
Autour de Juan Gomez, journaliste à RFI : Chiara Tamburini, conseillère du groupe GUE au Parlement Européen, Julien Brachet, géographe (IRD / Paris I) et Jérôme Martinez, secrétaire général de La Cimade. Le débat sera émaillé de voix de migrants, paroles collectées sur les routes migratoires de l’Afrique, lues par Ibro, acteur guinéen.

Nous vous proposons une immersion en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Dans notre imaginaire collectif, les migrants africains se destinent en majorité vers le continent européen. Et pourtant… ces voix nous chuchotent que 90% des déplacements de populations sont internes au continent. Et elles nous confient leur incompréhension : pourquoi l’Europe mène-t-elle une guerre aux migrants ? Pourquoi cette guerre s’étend jusqu’aux territoires africains, où l’on arrête, expulse, emprisonne des personnes qui ont juste décidé de quitter leur pays ?

A 20h30, CONCERT de Pytshens Kambilo.
Concert organisé en partenariat avec l’Humanité et Afriscope. Tarif 7/10 euros. Billets en vente sur place à partir de 18h00.

Pytshens l’immigrant, a toujours voyagé avec sa guitare : sur les routes de la République Démocratique du Congo d’abord, puis celles l’Europe et des Amériques.
Point névralgique, au cœur de sa création musicale, la guitare est celle qui accueille les métissages et les mélanges, celle qui ouvre la voie aux autres instruments, violon, percussions, clavier, et jusqu’à la flûte de pan. C’est avec elle que Pytshens cherche, transmet, plaçant toujours sa musique dans une sorte de quête. Et puis, il y a cette voix. Pytshens Kambilo a inventé une langue, le Ndoa, qui tire ses mots et sonorités du Lingala, du Bambara, du Swahili, et qui dévoile la grande diversité des héritages musicaux et culturels de l’ancien Zaïre.

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 Pour le programme complet de migrant’scène :

www.migrantscene.org


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