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Chroniques et faits divers

Publié le 13 novembre 2010 par Alf Raza

Les éditoriaux et les chroniques de ces dernières semaines, une fois condensés ne pourraient que refléter la réalité vécue par la majorité des malagasy. Il est regrettable que les journalistes responsables de ces rubriques ne trouvent du blé à moudre que dans la vie politique du pays, pas très claire, ambigus à souhait et qui tromperaient plus d’un spécialiste politique. La tâche ingrate du chroniqueur se réduit parfois à relater à la manière des faits divers les péripéties des hommes politiques du moment. La plupart du temps, les chroniques rapportent des faits divers « spectaculaires » et « marquants ». Avec de telles pratiques, il n’est guerre reluisant de s’y atteler sérieusement, on s’en lasserait à la longue. Quelque part on peut associer la chronique à un récit d’événements historiques qui suit un ordre chronologique suivant leur déroulement. La chronique se veut être un récit objectif, rapportant juste les faits comme le ferait un historien. Mais quand le court de l’histoire dérape… alors là !

Au moins pour la Côte d’Ivoire une éclaircie se profile car elle verra enfin un second tour des présidentielles qui opposera le 28 novembre le président sortant, Laurent Gbagbo, en tête avec environ 38% des suffrages, à l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui a obtenu 32% des voix. Plusieurs fois reporté depuis 2005, ce scrutin sortira la Côte d’Ivoire de l’impasse politique dans laquelle l’a plongé en 2002 une tentative de coup d’Etat contre Laurent Gbagbo.

Pareil pour la Guinée avec l’avantage marqué de Cellou Dalein Diallo, jeudi, après publication d’une nouvelle série de résultats du second tour de l’élection présidentielle. Après dépouillement de 40% environ des suffrages exprimés dimanche dernier, l’ex-Premier ministre est crédité d’un score de 53% contre 47% pour son adversaire, l’opposant Alpha Condé.

Ces élections se sont réalisées malgré la fâcheuse tendance africaine à boycotter les élections. Depuis 1990, un nombre important de partis politiques ont boycottés les élections en Afrique. Il faut tout de même reconnaitre que Le boycott est une option désespérée tout en n’étant pas une solution pérenne, le résultat prêtant à controverse quel qu’en soit l’issue.



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