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La crise financière, bien plus grave que ce qu'on vous dit

Publié le 06 novembre 2009 par Guylinier

boulierSi on suit un peu l’actualité, il n’est pas difficile de se rendre compte que la crise financière actuelle est bien plus grave qu’on ne veut nous le faire croire.

Que se passe-t-il au juste ?

Tout a commencé en 2001, après l’attentat du 11 septembre 2001,l’Amérique était tétanisée et le gouvernement américain a voulu prouver au monde entier qu’ils étaient toujours la plus grande
nation au monde et que cet événement n’allait pas affecter l’économie américaine.

Alan Greenspan président du conseil de la Federal Reserve Bank of the United States, la Banque centrale des États-Unis a donc diminué les taux d’Intérêt…

Conséquence : de nombreux banquiers peu scrupuleux et ne recherchant que leur intérêt à cours terme ont lancé des offres de crédit à des taux variables mais incroyablement bas (1 %).

Les Américains ont été submergés par ces propositions très alléchantes d’obtenir des crédits immobiliers pour acheter des maisons qu’ils n’auraient normalement jamais pu s’offrir au regard de leurs revenus.

Dans le pire des cas il y a même eu des prêts à des personnes sans revenus,sans garanties… sur le simple fait de déclaration de revenus sans aucun contrôle avec probablement la complicité de courtiers en crédits intéressés seulement par les primes qu’ils percevaient par contrat signé.

Les banques rassurant les emprunteurs en leur disant que de toute manière leur maison était une garantie suffisante et que comme le prix de l’immobilier montait, dans le pire des cas il suffirait de revendre la maison.

Cette théorie tient la route uniquement si le marché immobilier continue à monter indéfiniment.

Nous savons tous que ce n’est pas possible et ce qui devait arriver arriva.

Lorsque les premières personnes n’ont plus pu rembourser leurs emprunts, les premières saisies de leurs maisons ont commencées et par effet boule de neige, le marché immobilier s’est écroulé.

Ce ne serait qu’un moindre mal, si les banquiers sans scrupule dont je vous parlais qui eux savaient bien ce qu’ils faisaient et savaient qu’ils avaient entre les mains des créances à risque se sont débarrassés de ces dettes en les revendant à des gros organismes financiers qui eux les ont transformés en titres et les ont « dilués » dans d’autres produits financiers afin de diminuer les risques.

C’est un peu comme s’ils avaient introduit un virus dans le milieu financier.

C’est ce qu’on appelle la « titrisation ». De nombreux produits financier ont été ainsi créés et revendus de nombreuses fois entre banques et ont été revalorisés même par des organismes de cotation des produits financiers qui n’avaient même parfois aucune idée du fait que ces produits financiers étaient à risque.

De bonne fois, des banques ont donc acheté ces produits qui avaient une « bonne cote » : AAA mais qui en fait contenaient des produits très risqués.

Tout cela a généré une quantité de produits financiers dérivés à risques estimés aujourd’hui à 500.000 milliards de dollars.

A côté de cela, le plan Paulson de 700 milliards sensé résoudre la crise est une goutte d’eau.

On assiste donc en ce moment a l’effondrement du chateau de carte.

À peu près toutes les banques ont investi dans ces produits financiers très attirants, investissant l’argent qui leur avait été confié : Votre argent !

Résultat : Si aujourd’hui tous les épargnants voulaient retirer leur argents de leurs banques, ce serait impossible puisque l’argent s’est volatilisé dans les baisses des cours de bourse sur la plupart des produits financiers a risque.

Oui, les banques ont joué à la bourse avec l’argent des épargnants et ont perdu une grosse partie.

Même les fonds de garantie des banques en France ne permettraient à hauteur de 70.000 euros par épargnant de ne rembourser que 25.000 personnes.

La situation n’est pas grave, elle est dramatique.

Votre argent a disparu, ou du moins il n’est plus garanti au delà de 50.000 ou 70.000 euros selon les pays.

Si vous avez des sommes supérieures en banques, vous prenez de gros risques.

Que faut-il faire ?

Garantir votre argent sur des valeurs sûres, pas du vent, pas du papier.

Et gagner de l’argent en spéculant sur l’augmentation de la valeur de l’or qui aujourd’hui ne fait plus aucun doute.

L’or prend de plus en plus de valeur. C’est un produit rare et ce qui est rare est cher.

L’or a toujours été la valeur refuge en cas de crise.

Placer une partie de votre argent dans l’or physique, pas des titres Or que vous propose votre banque, non, de l’or bien concret et réel sous forme de lingots dont la valeur est garantie et conservée dans des coffres.

Serge Demoulin
www.placement-rendement.com

Source: http://www.contenulibre.com/51-finances_personnelles


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