Oui, parce que cette nappe sénégalaise flashy fait mal aux yeux et que du coup les photos sont encore plus pourries… Réveil samedi vers 10h, lancer la cuisson des patates pour la purée, sortir le rôti de Rumsteack du réfrigérateur, laver, éplucher et couper les légumes : 5 courgettes, 4 aubergines, oignons blancs (2) et rouges (2), ail (2 têtes). Tenter différents modes de cuisson pour les légumes : en fines tranches, directement sur une plaque légèrement huilée au four, cuire un peu à la vapeur, passer à l’eau glacée, puis couper en petites tranches et passer au four, j’ai aussi essayé au grille pain. Le mieux, mais aussi le plus long, c’est directement au four avec un filet d’huile d’olive. Pendant que ça cuit doucement, aller au Monoprix pour acheté du beurre demi-sel, du lait, de la crème fraiche, des moutardes et de la salade en sachet. Ne pas craquer devant la charcuterie. Patienter parce que vers midi tout le monde semble avoir la même idée. Passer prendre deux Tolbiac chez Kayser.
Rentrer, retourner les légumes, remettre le feu sous les patates, les sortir, les égoutter, les écraser, ajouter beurre, sel et noix de muscade, bien mélanger, mettre à feu doux. Ouf, ça c’est bon. Une fois qu’ils ont l’air cuits (ne pas hésiter à goûter, courgettes particulièrement tentantes), égoutter en empilant sur plusieurs couches avec du sopalin. Mettre dans un saladier, idem pour la salade. Déboucher une bouteille de vin, mettre le four sur sa température maximum. Ranger un peu, mettre les pistaches et autres petites cochonneries libanaises à grignoter sur la table (dans de petites assiettes, on mange par terre, mais on n’est pas complètement des sauvages). Ranger un peu, se dire que ça pourrait être mieux rangé…
Un peu après 13h, arrivée du premier invité, Julien, suivi de peu par Guillaume. Accueil, chaussures, merci pour le fromage et le vin. Vous voulez boire quoi? Arrivée une petite dizaine de minutes après de Marie et Nicolas, idem. Verres de vin et/ou d’eau. Pistaches et autres noix entamées. On peut passer à l’entrée. Mix de salade, légumes grillés, un peu de poivre, de muscade, vinaigre balsamique, et hop, ça ne ressemble à rien, mais c’est bon, c’est sain et ça a du goût. Pendant ce temps, lancer et surveiller le rôti au four, remuer la purée de temps en temps, apporter les moutardes (Maille).
Couper le rôti, commencez, ça va refroidir, purée, moutardes, gousses d’ail au four. Il en reste un peu pour ceux qui en veulent. Viande bien saignante (limite trop), mais il y avait des amateurs de vraie viande ici. Ce rumsteak de la Boucherie Nivernaise m’a laissé un meilleur souvenir que la pièce prise chez Guilhen il y a quelques temps, en plus il me semble que la meilleure des deux est en plus moins chère… À suivre. Purée pas trop beurrée, pour une fois.
Et puis fromages, bien sur, petite sélection de Julien : brie, chêvre, comté, un d’Auvergne dont je ne me souviens plus, et un dernier bien fait aussi. Enfin, le clou du repas, la galette (frangipane), de chez le boulanger de Marie et Nicolas, malheureusement pas assez chauffée par moi : le plat a chauffé bien plus que la bestiole, mais bonne quand même. Je tombe sur une figurine de Bob l’éponge, alors que Guillaume tombe sur Titeuf.
Suivra un débarrassage et une partie des Aventuriers du rail, pas mal, même si j’ai fini dernier ou avant dernier, victoire nette de Guillaume, qui a un peu d’expérience. Départ des invité, rangement, vaisselle, bain, baisse de motivation, je ne ressortirai plus de chez moi avant dimanche 13h40. Du coup, je rate honteusement l’anniversaire d’Anne au Mathusalem (je sais, c’est moche, mais en 2008 je me ménage, quitte à être moins fiable, sorry!), mais en même temps, j’ai de bons restes.