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Portrait d’une femme. Vient de sortir ce livre intitulé...

Publié le 14 novembre 2010 par Mmepastel
Portrait d’une femme.
Vient de sortir ce livre intitulé...

Portrait d’une femme.

Vient de sortir ce livre intitulé Une femme drôle. Déjà le titre m’avait interpellée car il couplait l’humour et la féminitude, association qui ne cesse de faire question et sur laquelle je me suis déjà interrogée deci-delà. Et puis, quand j’ai vu qu’il s’agissait d’un livre sur Zouc, la femme drôle inclassable (adulée dans ma famille) au destin assez tragique, dont griffes a récemment posté deux extraits de sketches, j’ai eu envie de m’intéresser à ce livre.

Voici la description des éditeurs car je ne l’ai pas encore lu.

Portrait(s) de femme(s). Répondant sans hésiter à la question qui définit la collection Figures libres (” quel est votre héros favori ? “), Maryline Desbiolles a entrepris de faire le portrait de Zouc, cette comédienne totalement atypique, de son vrai nom Isabelle von Allmen, célèbrissime pendant les années 70, et qui depuis a disparu de la scène à la suite d’une maladie nosocomiale. Zouc, femme sans âge, corpulente, toujours vêtue de la même robe noire, pourvue d’un accent suisse et d’une voix capable de monter très haut dans les aigus lorsqu’elle se livre à l’une de ses incarnations ( car on ne saurait parler d’ imitations sans diminuer son talent) : en scène, elle joue tous les rôles, elle est la petite fille capricieuse, la mère exaspérée, la maîtresse d’école, la paysanne du Jura… Drôle, Zouc ? Disons : drôle à faire peur. A l’arrière-plan des sketches de son one-woman show s’ouvrent des abîmes - la solitude que l’on devine, l’asile psychiatrique où elle a fait plusieurs séjours -, et pourtant nulle tristesse chez elle. De la gravité. Légèreté/gravité, humour/sérieux, le livre de Maryline Desbiolles oscille entre ces deux extrêmes dans ce livre qui , en suivant le fil d’Ariane du souvenir, explore son propre passé. Souvenirs d’une enfance niçoise -la rue Masséna, les camarades de classe -, mais aussi savoyarde, avec la ferme où l’on passe les vacances et le lapin qu’on saigne. Et surtout portrait de sa mère, cette ” femme drôle ” qui est comme l’image inversée de Zouc. Avec, pour finir, une méditation sur un tableau énigmatique d’Holbein, ” Portrait de femme avec un écureuil et un étourneau “, qui réconcilie toutes ces images de la féminité. Ce texte envoûtant est un vrai bijou. - Maryline Desbiolles est née à Ugine, en Savoie. Elle vit dans l’arrière pays niçois. Elle considère la poésie comme ” son école d’écriture “. Poésie qu’elle a expérimentée dans les recueils et dans des revues qu’elle a créées, mais qui lui semble désormais inséparable de ses romans : La Seiche (1998), Anchise (Prix Fémina 1999), ou encore La Scène (2010) publiés dans la collection ” Fiction & Cie ” aux Éditions du Seuil. Elle met aussi à l’épreuve son écriture en la confrontant à la peinture, à la sculpture (Nous rêvons notre vie, Éditions du Cercle d’art, 2003 ; Les Draps du peintre, Seuil, 2008) ou dans des pièces radiophoniques.

Ne serait-ce que pour comprendre pourquoi aux yeux de l’auteure ce tableau d’Hans Holbein réconcilie tous les aspects de la féminité de Zouc, j’ai très envie de le lire…


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