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À la Kerouac

Publié le 08 janvier 2008 par Raphael
Jack Kerouac, le carnetier américain documente ses voyages dans ses romans. On est dans les années 50 et 60.
Sans être obligé d’interrompre le clapotis des notes sur sa machine à écrire grâce à l'utilisation de long papyrus, il imprime la vitesse de sa pensée.
Un peu comme les blogueurs d’aujourd’hui, il se raconte au jour le jour. Par exemple, dans Big Sur, il décrit sa déscente aux enfers dans la maladie mentale après quelque mois… de beuverie quotidienne.
Ces voyages à l’intérieur de sa conscience, aider de substance psychédélique l’incite à repousser les limites de son côté conventionnel.
Il parcourra la route américaine ligne par ligne dans ces romans, en décrivant l’autoroute bien réelle qu’il emprunte pour la découvrir. Sur le pouce.
À comparer, les modernes sur internet ont beaucoup de bobos intérieurs et peu de route à la Kerouac dans le corps!
À 4 ans, suite à la mort de son frère ainé, il attrape le malheur. Il vécut sa vie comme une bouteille lancée à la mer. Dans l’errance.
Même s’il faillit être un bon joueur de football à l’université, la route de la débauche lui cria après et l’incite à partir à sa découverte.
Après la Deuxième Guerre, il rencontre des artistes-intello fondant avec eux la beat génération. Leur surnom : les Beatnicks.
Yves Buin, biographe de Kerouac raconte au sujet des Beatnicks : « De cette très indécise mixture d’individus vont naître des écrits, éloquents, visionnaires, fulgurants, issus sans tricotage académique de leur vie vivante, pauvre, désespérée, éclatante, magique»
Vivre pour écrire. Ainsi, Jack Kerouac est de ces écrivains qui ont vécu une vie à 100 miles à l’heure afin par la suite de l'accoucher dans un roman.

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