Dilué

À l’époque de sa chronique hebdomadaire Voir, lire Richard Martineau est un must.
Partant de l’hypothèse qu’un chroniqueur a un nombre limité d’arguments réfléchis à communiquer durant une semaine, son passage au Journal de Montréal le dilue. Dilue son discours en 4 chroniques en comparaison d’une au Voir. Dans les faits, il écrit pour une pelletée de publications.
Bref, mes habitudes de le lire prennent fin depuis son échange.
L’hypothèse peut faire fausse route. Un chroniqueur a des arguments par milliers accumulés avec les années d’expérience. Qu’ils les expriment! Comme dit Patrick Huard, les garder en dedans est néfaste.
14 % des Québécois sont sur facebook. Des gens y signent à l’heure actuelle une pétition visant sans détour la démission de Richard Martineau, informe le blogue de Steve Proulx.
Demander une démission marque un point de non-retour dans un discours. Une limite au débat. Dégage, tu énerves!
Quoi d’autre que la frustration peut pousser un individu a enlevé le pain de la bouche d’un autre? Un peut vouloir la démission d’un président avare, d’un collègue agressif ou être contre la guerre. Mais trucider un inconnu lu par libre-choix…
Pendant la mise à jour du constat que tout le contenu des utilisateurs appartient à facebook, une de leur limite intellectuelle bronze au vu et au su de tout le monde.