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Alertes sécurité en Guinée

Publié le 10 janvier 2008 par Eparsa

A la suite de la désorganisation de l’autorité de l’Etat qui prévaut actuellement dans plusieurs zones du pays, des attaques de coupeurs de routes sont signalées sur la route Conakry-Kindia-Mamou-Faranah-Kissidougou-Gueckedou. D’une manière générale, la sécurité des zones frontalières avec le Liberia et la Sierra Leone est plus fragile.

A Conakry, le jour, la sécurité est assurée dans le centre ville. Il est recommandé cependant d’être très attentif sur les marchés (Niger, Madina, Taouyah) où harcèlement et vols à la tire sont fréquents, y compris de la part d’enfants. Il convient d’éviter le port de vêtements voyants, de bijoux et, d’une manière générale, toute ostentation provocante de richesse. Il est aussi recommandé de voyager en voiture vitres fermées et portes verrouillées. Les fréquentes coupures d’électricité accroissent significativement le risque sécuritaire dans les quartiers reculés. Depuis Taouyah jusqu’au "kilomètre 36" (limite administrative de la capitale) de nombreux patés de maisons sont plongés dans la pénombre. Les bandes opèrent désormais de manière plus fréquente et plus violente : plusieurs résidents européens et leurs familles ont été agressés à leur domicile. Il est déconseillé d’élire domicile dans les quartiers de l’est de Taouyah sans prendre de solides précautions (blindage, radio relais avec l’ambassade de France et le réseau d’îlotiers).Pour les voyageurs : il est conseillé de choisir un hôtel de standard international sur soit dans le quartier proche de l’Ambassade soit sur la corniche résidentielle. La police, présente et efficace le jour, dispose la nuit de faibles moyens d’intervention rapide. Aussi est-il préférable de s’abstenir, dans la mesure du possible, de circuler la nuit après 23 heures jusqu’à 6 heures du matin. Les barrages sont nombreux à l’entrée et à la sortie de chaque ville de Guinée. La photographie est autorisée quoique modérément appréciée dans un pays à 90 pour cent musulman et interdite autour des sites militaires, des commissariats de police et postes de gendarmerie et, à Conakry, du palais présidentiel.

Hors la capitale : Disposer d’un véhicule tout terrain, d’un moyen de communication propre à échanger des informations avec l’Ambassade de France à Conakry, ne jamais voyager seul. Les régions frontalières méridionales restent déconseillées, en particulier la zone le long de la frontière libérienne située entre Macenta et Nzerekore où des coupeurs de route sont signalés de façon sporadique.

Lire la suite sur le site du Ministère des Affaires Etrangères


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